En manchettes: Jeux vidéo gratuits – Colorant rouge no 3 – Éclipse solaire partielle

En manchettes: Jeux vidéo gratuits – Colorant rouge no 3 – Éclipse solaire partielle
En manchettes: Jeux vidéo gratuits – Colorant rouge no 3 – Éclipse solaire partielle
Risques liés aux jeux vidéo gratuits, colorant rouge n3 dans les aliments, observer l’éclipse solaire partielle du 29 mars prochain en toute sécurité


ÉCRANS

Des jeux vidéo gratuits, mais pas sans risques

Les jeux vidéo mobiles gratuits sont conçus pour inciter les enfants à rester connectés le plus longtemps possible… et pour essayer de les faire dépenser, souligne un neuropsychologue québécois.

Les jeux vidéo gratuits sur cellulaires et tablettes comportent plusieurs mécanismes pour maximiser les profits des concepteurs, en plus d’être addictifs. Ainsi, les enfants ne sont pas seulement exposés à des publicités, mais ils sont aussi encouragés à acheter des ajouts pour leurs jeux. De plus, leurs données peuvent être vendues.

Présents dans beaucoup de jeux gratuits, les coffres à butin sont convoités par les enfants, car ils peuvent contenir un accessoire qui les aide à progresser dans le jeu. Cependant, ces coffres sont souvent payants et ils contiennent rarement la récompense désirée. Les enfants sont donc incités à continuer à jouer et à dépenser plus.

Le phénomène des coffres à butin inquiète par ailleurs les spécialistes parce que cela ressemble à une loterie. Sans compter que plusieurs jeux mobiles gratuits montrent des images associées au « gambling » (ex. : machines à sous, roues de fortune). Or, l’exposition précoce aux jeux de hasard est associée à un risque accru de jeu compulsif plus tard.

Le neuropsychologue recommande donc aux parents de regarder leur enfant lorsqu’il joue à un jeu vidéo gratuit. Ainsi, ils pourront vérifier si le jeu utilise des mécanismes pour garder leur enfant accroché et l’inciter à faire des achats.

Sources : L’Actualité et Radio-Canada

ALIMENTATION

Le colorant rouge no 3 bientôt interdit aux États-Unis

Le colorant rouge no 3, utilisé dans des aliments et des médicaments, ne sera plus permis aux États-Unis à partir de 2027. Il continuera toutefois de l’être au Canada.

C’est sous la pression de groupes de consommateurs que l’Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a décidé d’interdire le rouge no 3, aussi nommée érythrosine. Dérivé du pétrole, ce colorant est connu pour avoir causé des cancers chez les rats. Même si les études n’associent pas ce colorant à un risque de cancer chez l’humain, la FDA l’interdit par mesure de précaution.

Les colorants alimentaires artificiels, dont l’érythrosine, pourraient cependant être associés à des troubles de comportement chez les enfants, selon d’autres études.

Pour sa part, Santé Canada juge que l’érythrosine ne présente pas de danger pour la santé. Toutefois, l’agence gouvernementale autorise ce colorant dans certains aliments seulement, dont des confitures, des bonbons, des jus, des crèmes glacées, des laits aromatisés et des glaçages à gâteau. Elle limite aussi la quantité d’érythrosine que ces aliments peuvent contenir.

De leur côté, les pays de l’Union européenne permettent d’utiliser l’érythrosine dans les médicaments sous forme de gélules, mais pas dans les produits alimentaires, à l’exception des cerises en conserve ou confites.

Les colorants artificiels n’ont aucune valeur nutritionnelle et n’aident pas à la conservation des aliments. Ils ne sont donc pas indispensables.

Sources : Le Devoir et La Presse

SÉCURITÉ

Éclipse solaire partielle : la regarder en toute sécurité

Une éclipse solaire partielle sera visible au Québec le samedi 29 mars au lever du soleil. Comme lors d’une éclipse totale, des précautions s’imposent pour observer une éclipse partielle. Regarder une éclipse sans protection, même pendant un très court moment, peut endommager les yeux.

Pour observer une éclipse solaire sans danger, un enfant doit être capable de suivre des consignes de sécurité. C’est en général le cas à partir de 6 ans.

Pour décider si un tout-petit âgé de 5 ans ou moins peut regarder une éclipse solaire, la Santé publique de l’Estrie recommande aux parents d’évaluer s’ils seront capables de s’assurer en tout temps que leur enfant regarde l’éclipse de façon sécuritaire, s’il sera capable de porter correctement les lunettes certifiées et s’il en retira des bienfaits (ex. : apprentissages). En général, plus l’enfant est jeune, plus les risques pour les yeux dépassent les bienfaits possibles.

Si vous souhaitez que votre enfant regarde l’éclipse solaire partielle, voici comment assurer sa sécurité :

  • Procurez-lui une paire de lunettes certifiées ISO-12312-2. Elles sont conçues pour observer les éclipses solaires. Les lunettes de soleil ordinaires et les télescopes ne constituent pas une protection adéquate.
  • Assurez-vous avant l’éclipse que les lunettes certifiées sont en bon état. Elles ne devraient pas présenter de trous, de fissures, d’égratignures, ni de signes de décollement. Elles devraient permettre de voir seulement le soleil ou quelque chose de très lumineux.
  • Si votre enfant porte des lunettes de vue, placez les lunettes certifiées par-dessus.
  • Expliquez à votre enfant qu’il doit garder les lunettes certifiées pour regarder l’éclipse solaire et que vous lui direz quand les enlever.
  • Si vous n’avez pas de lunettes certifiées, vous pouvez fabriquer avec votre enfant une boîte d’observation. C’est une façon sécuritaire de profiter de l’éclipse.
  • Supervisez votre enfant en tout temps lorsqu’il regarde l’éclipse, que ce soit avec des lunettes ou une boîte d’observation.
  • Pendant l’éclipse, vous pouvez être dehors sans lunettes certifiées si vous ne regardez pas le soleil directement. Porter un chapeau ou une casquette est alors conseillé.

Si, par mégarde, votre enfant regarde l’éclipse partielle sans lunettes certifiées, il ne ressentira pas nécessairement de douleur. Des symptômes peuvent toutefois apparaître dans les heures ou les jours qui suivent. Si cela se produit, consultez rapidement un optométriste.

Pour en savoir plus : CIUSSS de l’Estrie - CHUS, gouvernement du Québec, Espace pour la vie, Société d’astronomie du Planétarium de Montréal et Éclipse Québec

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