En manchettes: Piles boutons – Livres audios – Rumeurs et enfants – Trouble prémenstruel et dépression périnatale

En manchettes: Piles boutons – Livres audios – Rumeurs et enfants – Trouble prémenstruel et dépression périnatale
En manchettes: Piles boutons – Livres audios – Rumeurs et enfants – Trouble prémenstruel et dépression périnatale
Danger des piles boutons, bienfaits des livres audios, effets des rumeurs chez les enfants, et trouble prémenstruel et dépression périnatale


SÉCURITÉ

Piles boutons : risque de blessures graves chez les tout-petits

Lorsqu’un enfant avale accidentellement une pile bouton, des blessures graves pourraient survenir en seulement deux à six heures, selon une étude australienne portant sur 439 cas de blessures causées par ce type de pile.

Ces petites piles peuvent provoquer une réaction chimique dans l’oesophage, ce qui peut brûler et dissoudre les tissus de la gorge. Les brûlures de l’oesophage représentaient d’ailleurs plus du quart des blessures répertoriées. Parfois, un trou s’était même créé dans l’oesophage jusqu’à la trachée. Dans des cas encore plus graves, un trou s’était formé dans une veine ou une artère principale et avait entrainé une hémorragie mortelle.

Parmi les enfants qui ont eu des complications, près de 9 % en sont morts, révèle l’étude. Si la pile bouton n’est pas enlevée dans les six heures suivant l’ingestion, le risque de décès serait 8 fois plus élevé, indique l’équipe de recherche. Il est donc important de la retirer rapidement.

La plupart du temps, les parents ne savent pas que leur enfant a avalé une pile bouton. Les premiers symptômes à apparaître sont l’étouffement, la difficulté à manger et la toux. Par la suite, l’enfant peut se mettre à vomir et à saliver abondamment.

Les enfants de 2 ans et moins seraient les plus à risque de blessures graves ou de décès. Les piles boutons de 20 mm et plus sont les plus dangereuses, car elles sont assez petites pour être facilement avalées, mais trop grosses pour passer à travers l’oesophage d’un enfant.

Il est donc important de ranger hors de portée des enfants les appareils alimentés par des piles boutons et de surveiller les enfants lorsqu’ils les utilisent.

Si vous croyez que votre enfant a avalé une pile bouton, rendez-vous rapidement dans un hôpital capable de la retirer, comme un hôpital pédiatrique. Pour en savoir plus, consultez notre actualité Attention aux complications si votre enfant avale un petit objet.

Source : Medical X press

DÉVELOPPEMENT

Livres audios : de nombreux bienfaits pour les enfants

Les livres audios ont un impact positif sur la capacité des enfants à penser, à communiquer et à apprendre — bien plus que les vidéos, selon un expert américain en neurosciences.

Voici comment les livres audios favorisent le développement.

  • Ils stimulent l’imagination et l’intelligence. Lorsque l’enfant écoute un livre audio, il visualise l’histoire dans sa tête. Pour ce faire, il utilise son imagination volontaire, c’est-à-dire sa capacité à créer de nouvelles images dans son esprit. Très importante pour le développement cognitif, cette capacité permettrait d’améliorer les compétences en résolution de problèmes, selon les recherches.
  • Ils développent l’écoute et l’attention. Écouter des livres audios demande à l’enfant de se concentrer et de prêter attention aux paroles prononcées.
  • Ils enrichissent le vocabulaire. Les livres audios permettent à l’enfant d’apprendre de nouveaux mots et de nouvelles expressions. Comme ceux-ci sont utilisés dans le contexte de l’histoire, il peut plus facilement les comprendre et les retenir.
  • Ils encouragent l’apprentissage autonome. L’écoute de livres audios peut créer un sentiment d’indépendance. En effet, l’enfant peut suivre l’histoire, imaginer à quoi ressemblent les personnages et établir des liens entre les différentes parties de l’histoire. Tout cela est positif pour l’estime de soi et pose une base solide pour sa réussite scolaire plus tard.
  • Ils protègent les yeux. Les écrans peuvent fatiguer les yeux et provoquer des problèmes de vision à long terme. Les livres audios, eux, offrent une pause aux yeux de l’enfant.

Source : The Conversation

COMPORTEMENTS

Les enfants croiraient davantage les rumeurs négatives que positives

Il suffirait que les enfants de 7 ans entendent une seule fois une rumeur négative à propos d’une personne pour qu’ils y croient, révèle une étude japonaise menée à l’aide de marionnettes.

En revanche, ils auraient tendance à faire confiance aux rumeurs positives seulement si elles proviennent de plusieurs sources. Or, il suffisait qu’une seule marionnette dise du mal d’une autre pour que les enfants de l’étude lui accordent moins de récompenses. Au contraire, il fallait que plusieurs marionnettes partagent des rumeurs positives pour que les enfants se montrent plus généreux.

Pourquoi les enfants croient-ils plus facilement les rumeurs négatives? Même si l’étude n’a pas permis de répondre à cette question, les chercheurs pensent que ce serait un moyen d’éviter de se lier d’amitié avec un camarade qui est peut-être méchant ou qui se comporte mal.

Il s’agirait ainsi d’une stratégie d’adaptation. Cela permettrait aux enfants de ne pas se retrouver dans des situations difficiles à cause des agissements d’un autre enfant, notent les chercheurs.

Pour cette étude, 108 enfants de 7 ans ont regardé de courtes vidéos mettant en scène des marionnettes. Deux d’entre elles faisaient l’objet de rumeurs positives (partager des bonbons, aider quelqu’un), négatives (donner des coups, casser des jouets) ou neutres (faire un dessin, se balancer). Après le visionnement, les enfants devaient distribuer des collants en récompense à ces deux marionnettes.

Sources : The Guardian et The Royal Society Publishing

SANTÉ MENTALE

Un lien entre le trouble prémenstruel et la dépression périnatale?

Les femmes qui souffrent d’un trouble prémenstruel modéré à sévère seraient cinq fois plus à risque de faire une dépression pendant ou après la grossesse, selon une étude suédoise.

Les troubles prémenstruels, comme le syndrome prémenstruel (SPM) ou le trouble dysphorique prémenstruel (forme grave de SPM), touchent des millions de femmes en âge de procréer dans le monde. Ces troubles se manifestent par plusieurs symptômes, notamment des sautes d’humeur, de l’irritabilité et de la fatigue. Entre 20 et 30 % des femmes présenteraient un syndrome prémenstruel modéré à sévère et entre 1 et 6 % souffriraient d’un trouble dysphorique prémenstruel.

Plusieurs preuves montrent que les troubles prémenstruels seraient causés par une réponse anormale aux fluctuations hormonales lors du cycle menstruel. Les résultats de l’étude laissent croire qu’une réponse anormale aux fluctuations hormonales qui se produit lors de la grossesse et après pourrait être associée à la dépression prénatale ou à la dépression post-partum.

À la lumière de ces résultats, les chercheurs estiment que les femmes ayant des antécédents de troubles prémenstruels devraient bénéficier de l’aide et des ressources dont elles pourraient avoir besoin pour leur santé mentale avant et pendant la grossesse, et juste après l’accouchement.

Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont analysé les données de plus d’un million de mères.

Source : The Conversation

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Photos : GettyImages/FactoryTh, Niko_Cingaryuk, LightFieldStudios et Vesnaandjic

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