En manchettes: Gestion des écrans - Perles gonflantes – Cours de natation – Dompéridone et allaitement

En manchettes: Gestion des écrans - Perles gonflantes – Cours de natation – Dompéridone et allaitement
En manchettes: Gestion des écrans - Perles gonflantes – Cours de natation – Dompéridone et allaitement
Gestion difficile des écrans, dangereuses perles gonflantes, cours de natation et dompéridone durant l’allaitement


VIE DE FAMILLE

Gérer les écrans : un grand défi pour les parents québécois!

Gérer l’usage que font leurs enfants des écrans, voilà un des grands défis des parents, révèle la nouvelle Enquête québécoise sur la parentalité 2022 (EQP). Et plus les enfants vieillissent, plus les parents sont nombreux à trouver cette gestion difficile.

Plus de 25 % des parents d’enfants de 0 à 5 ans trouvent difficile d’encadrer l’usage que fait leur enfant des écrans. Cette proportion monte à près de 46 % dans la catégorie 6 à 11 ans et à 50 % dans la tranche 12 à 17 ans.

Seulement 15 % des répondants ont dit que les écrans facilitaient leur rôle de parent et 16 %, qu’ils s’en servaient pour se rapprocher de leur enfant. Les écrans semblent être davantage une source de conflits puisque 36 % ont dit que les discussions entourant leur usage créaient des tensions et des disputes avec leur enfant. Sur une note plus positive : 83 % ont répondu qu’ils s’entendaient bien avec l’autre parent concernant la gestion des écrans.

L’EQP, réalisée pour le ministère de la Famille, a été menée dans l’ensemble du Québec de mars à août 2022 auprès d’environ 19 100 parents ayant au moins un enfant âgé entre 6 mois et 17 ans.

Par ailleurs, la grande utilisation du téléphone cellulaire par les parents en présence de leur tout-petit soulève des inquiétudes, révèle un récent rapport de l’Institut national de santé publique du Québec. La recherche montre en effet que les parents sont moins disponibles pour leur enfant et interagissent moins avec celui-ci lorsqu’ils sont sur leur appareil mobile. Cela pourrait nuire au développement de l’enfant et du lien d’attachement avec le parent.

Sources : Institut de la statistique du Québec et INSPQ

SÉCURITÉ

Perles gonflantes : un danger pour les enfants

Populaires auprès des enfants et sur les réseaux sociaux, les perles colorées qui gonflent dans l’eau peuvent causer de graves blessures, met en garde Santé Canada.

Faites d’un gel absorbant, ces petites billes peuvent atteindre 1500 fois leur taille lorsqu’elles sont mises dans l’eau. Si un enfant en avale, il y a un risque pour sa vie, car elles peuvent continuer à grossir à l’intérieur du corps. Ces perles posent aussi un risque de blessures si elles sont insérées dans le nez ou les oreilles.

Aussi appelées perles d’eau, billes de gel, perles aquatiques ou perles sensorielles, ces perles se retrouvent dans des jouets, des trousses d’arts plastiques, des balles antistress, des vases décoratifs, des bacs sensoriels, etc.

Comme ces perles sont glissantes et rebondissantes, elles peuvent facilement tomber sur le sol et rouler plus loin. Un tout-petit qui en trouve une par terre pourrait la mettre dans sa bouche. Ces perles peuvent être confondues avec des bonbons en raison de leurs couleurs vives.

Santé Canada recommande donc d’éviter les perles qui gonflent dans l’eau dans les maisons où des tout-petits de moins de 5 ans vivent ou sont gardés. Les enfants plus âgés qui s’amusent avec ces perles doivent être surveillés de près, ajoute le ministère.

Aux États-Unis, 248 incidents impliquant des perles gonflantes ont été rapportés tandis que 6 cas ont été signalés au Canada.

Si votre enfant a mis une perle gonflante dans son nez ou son oreille ou si vous croyez qu’il en a avalé une, contactez Info-Santé au 811.

Sources : Radio-Canada et Santé Canada

APPRENTISSAGE

Inscrire son enfant à des cours de natation, mission possible?

Inscrire son enfant à un cours de natation n’est pas chose facile, car il manque de places. Heureusement, la situation s’améliore peu à peu.

Depuis janvier dernier, ce n’est plus la Croix-Rouge, mais la Société de sauvetage du Québec qui est responsable des programmes de cours de natation destinés aux enfants. Le programme de la Société de sauvetage du Québec, Nager pour la vie, est offert dans quelque 200 centres aquatiques partout au Québec.

Voici quelques conseils pour faciliter l’inscription aux cours de natation :

  • Inscrivez votre enfant le plus tôt possible, surtout s’il était inscrit à la session précédente. Les centres aquatiques favorisent souvent les réinscriptions.
  • S’il n’y a pas de place, mettez votre enfant sur la liste d’attente. Certains centres aquatiques pourraient ajouter des cours si la demande est importante.
  • Optez pour la session d’été, car le nombre d’inscriptions est moindre durant cette période de l’année.
  • Consultez le document d’équivalence de la Société de sauvetage du Québec afin de savoir dans quel cours inscrire votre enfant, selon ses habiletés et le niveau qu’il avait avec la Croix-Rouge.
  • Vérifiez auprès de l’Association des camps du Québec si un camp aquatique est offert près de chez vous.

Source : Protégez-Vous

SANTÉ MENTALE

La dompéridone encore une option sécuritaire pendant l’allaitement

Un lien de cause à effet pourrait exister entre l’arrêt de la dompéridone et certains problèmes de santé mentale vécus par des mères. Ces effets indésirables sont toutefois rares et les femmes qui n’ont pas de contre-indications peuvent prendre ce médicament, concluent les pharmaciennes du Centre IMAGe du CHU Sainte-Justine dans une récente analyse.

« Si on considère qu’il s’agit d’un des médicaments les plus utilisés par les mères qui allaitent et que seuls quelques cas ont été rapportés dans la littérature médicale, il est raisonnable de penser que ces effets sont rares, surtout à posologie de 30 mg par jour », peut-on lire. Il se peut aussi que les effets indésirables causés par ce médicament aient été sous-rapportés, ajoute-t-on.

La dompéridone est prescrite depuis plusieurs années au Canada aux femmes qui allaitent et qui ne produisent pas assez de lait. En décembre dernier, Santé Canada a entrepris une révision des données sur la sécurité de la dompéridone. Certaines mères auraient expérimenté divers problèmes psychiatriques, comme de l’anxiété, de la dépression, des troubles obsessionnels compulsifs ou des pensées suicidaires, après avoir arrêté brusquement la dompéridone.

Pour en savoir plus :

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18 mai 2023

Nathalie Vallerand et équipe Naître et grandir

Naître et grandir

Photos : GettyImages/valentinrussanov, Irina Tiumentseva, Wavebreakmedia et ReMa

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