En manchettes: Peau à peau entre papa et bébé – Bien réagir aux petits bobos – S’exercer à écrire

BÉBÉS PRÉMATURÉS

Peau à peau : des bienfaits aussi pour les pères!

Les bienfaits du peau à peau sont bien connus, mais il y a très peu de données sur les avantages de ce contact privilégié entre les pères et leur nouveau-né. Pour cette raison, des chercheurs australiens ont interrogé dix pères qui ont fait du peau à peau avec leur bébé prématuré hospitalisé aux soins intensifs.

Les pères étudiés ont rapporté que le peau à peau favorisait une connexion et un attachement immédiat avec leur bébé. Ces moments intimes avec leur enfant abaissaient le stress lié à l’hospitalisation de leur bébé, leur procuraient de la joie et augmentaient leur confiance en tant que père. Ils disaient aussi se sentir plus impliqués dans la période après l’accouchement.

Par ailleurs, les papas interrogés ont remarqué que le peau à peau calmait leur bébé. Cette pratique l’aidait aussi à mieux dormir.

De précédentes études ont notamment montré que le peau à peau active la production de certaines hormones qui réduisent la douleur et le stress. Chez les prématurés, le peau à peau permet aussi de diminuer le taux de décès et d’infections dans les premières semaines de vie, en plus de faciliter l’allaitement.

Source : MedicalXpress

SÉCURITÉ

Bobos d’enfant : votre façon de réagir est importante

Votre manière de réagir et de gérer les petits bobos du quotidien est importante, car elle influencerait comment votre enfant percevra et réagira lui-même à la douleur en grandissant.

Pour trouver des moyens d’aider les enfants âgés de 2 à 7 ans à apprivoiser la douleur lors des petits bobos du quotidien, une équipe de recherche a interrogé 18 spécialistes internationaux en santé de l’enfant, en psychologie, en développement et en résilience, ainsi que des parents et des éducateurs.

Voici leurs conseils :

• Reconnaissez la douleur de votre enfant et ses émotions, mais sans dramatiser. Assurez-vous qu’il se sente écouté et en sécurité.
• Rassurez votre enfant. Dites-lui que son corps est capable de guérir son bobo, et que la douleur va disparaître.
• Encouragez-le à exprimer ses émotions et faites preuve d’empathie. Maitrisez aussi vos propres émotions et réactions, car votre inquiétude pourrait faire peur à votre enfant.
• Discutez des premiers soins ensemble et encouragez-le à prendre soin de son bobo (ex. : aller chercher un pansement ou une débarbouillette mouillée, frotter doucement l’endroit douloureux). Encouragez-le ensuite à retourner jouer.
• Expliquez à votre enfant que la douleur est le système d’alarme du corps, car elle l’avertit d’un danger. Faites-lui remarquer que sa douleur peut varier selon comment il se sent. Par exemple, elle peut paraître plus importante s’il a faim ou s’il est fatigué.

Source : The Conversation

APPRENTISSAGES

S’exercer à écrire, ça n’a pas besoin d’être plate!

Savoir bien écrire s’apprend bien sûr à l’école, mais pas seulement. Il existe en effet plusieurs façons d’améliorer les habiletés d’écriture de votre enfant à la maison, sans qu’il ait l’impression de faire des devoirs.

Des spécialistes en éducation donnent en exemple les activités d’écriture suivantes, qui sont simples et amusantes :

• Donnez une bonne raison à votre enfant d’écrire, par exemple : une carte à grand-maman, une note pour ne pas oublier quelque chose, un mot à cacher dans la boîte à lunch d’un membre de la famille, la liste d’épicerie, etc.
• Amusez-vous en famille avec des activités qui font appel à l’écriture. Vous pouvez par exemple inventer des blagues, des histoires ou des devinettes, et les écrire ensemble pour ne pas les oublier.
• Affichez sur le réfrigérateur ou un tableau autant ce que votre enfant a écrit que votre liste d’épicerie ou vos tâches à faire. Cela lui montre l’importance de l’écriture dans le quotidien.
• Demandez à votre enfant de vous lire ce qu’il a écrit. En plus de lui montrer votre intérêt pour ce qu’il fait, cela lui donne l’occasion de remarquer certaines de ses erreurs.
• Reconnaissez ses progrès et ses efforts en écriture, en lui disant par exemple : « J’ai remarqué que tu as pensé à mettre une majuscule au début de tes phrases, et un point à la fin. Bravo! »

Source : The Conversation

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15 septembre 2022

Par l’équipe de Naître et grandir

Photos : GettyImages/manonallard, Nuttanin Knyw et Igor Alecsander