En manchettes: Sommeil des bébés - Dangers liés aux aimants - Allergies alimentaires

En manchettes: Sommeil des bébés - Dangers liés aux aimants - Allergies alimentaires
En manchettes: Sommeil des bébés - Dangers liés aux aimants - Allergies alimentaires

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Le sommeil de bébé durant la nuit, les dangers des petits aimants puissants et les mentions liées aux allergènes alimentaires sur les emballages


SOMMEIL DES BÉBÉS

Faire ses nuits : ça n’arrive pas du jour au lendemain…

Après cinq nuits complètes, votre enfant de 6 mois a recommencé à ne pas faire ses nuits? C’est tout à fait normal, indique une petite étude québécoise qui conclut que le sommeil varie d’une nuit à l’autre pour un même bébé.

En analysant la durée du sommeil de 44 bébés âgés de 6 mois pendant deux semaines, les chercheurs ont noté que seulement 7 % d’entre eux ont dormi chaque nuit 6 heures de suite sans se réveiller– ce qui correspond à la définition de « faire ses nuits ». À l’opposé, 20 % des bébés n’ont jamais fait de nuit complète au cours des semaines analysées. Mais le constat le plus intéressant, c’est que le sommeil de 73 % des bébés variait beaucoup d’une nuit à l’autre. Cette fluctuation s’expliquerait notamment par des causes génétiques et comportementales.

Avec le temps, le cerveau des bébés devient plus mature et leur sommeil se régulariserait peu à peu, signalent les chercheurs. Par ailleurs, dormir est un apprentissage et chaque enfant y va à son rythme, comme c’est le cas pour marcher ou parler. Ainsi, il est normal que votre bébé ne suive pas exactement les recommandations de sommeil de la Société canadienne de pédiatrie. Toutefois, si son sommeil vous inquiète, parlez-en à votre médecin afin de vérifier qu’un problème médical n’est pas en cause.

Source : Québec Science

JOUETS

Attention aux petits aimants puissants!

Les petits aimants puissants qu’on peut trouver dans certains jouets pour enfants ou dans des jeux ou des articles pour adultes peuvent causer des blessures graves.

Souvent sous la forme de mini billes, ces aimants peuvent tordre les intestins et provoquer un blocage ou une rupture lorsqu’ils sont ingérés. Même s’ils sont interdits de vente au Canada, le gouvernement recommande malgré tout de vérifier les jouets de vos enfants, de jeter de façon sécuritaire tout objet pouvant en contenir, d’éduquer vos enfants, peu importe leur âge, sur les dangers liés à ces aimants, et à consulter les rappels de produits.

Les enfants plus vieux ne sont d’ailleurs pas à l’abri. Certains ont avalé sans le vouloir de tels aimants alors qu’ils faisaient semblant d’avoir un perçage sur la langue ou la joue, qu’ils les plaçaient sur leurs broches ou qu’ils tentaient de les séparer avec leurs dents.

Aux États-Unis, l’interdiction de vendre des produits contenant de petits aimants puissants a été levée en 2016. Selon une étude américaine ayant analysé 37 000 visites à l’urgence en raison de l’ingestion d’objets par des Américains de moins de 18 ans entre 2009 et 2019, les cas de blessures gastro-intestinales liés aux aimants ont augmenté de 80 % depuis 2016.

Si vous soupçonnez votre enfant d’avoir avalé des aimants, consultez immédiatement un médecin.

Sources : HealthDay, Healthchildren.org et Santé Canada

ALLERGIES ALIMENTAIRES

« Peut contenir des traces de… » : une allégation surutilisée

La plupart des aliments dont l’emballage mentionne la présence possible de lait ou d’oeufs parmi leurs ingrédients ne contiendraient pas ces allergènes, signale une étude québécoise qui estime que ces allégations sont surutilisées par l’industrie.

Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude ont analysé 1125 aliments portant la mention « peut contenir du lait ». Seuls 23 % d’entre eux en contenaient véritablement. Concernant l’allégation « peut contenir des oeufs », les chercheurs ont trouvé la présence de l’allergène dans seulement 7 % des 840 produits testés.

Les résultats montrent aussi que les différentes mentions sur les emballages (ex. : « Peut contenir du lait », « Peut contenir des ingrédients laitiers » ou « Peut contenir des traces de lait ») n’auraient pas de lien avec la concentration de l’allergène dans le produit. La même observation a été faite sur les mentions concernant la présence d’oeufs.

Selon les chercheurs, la surutilisation des mises en garde diminue l’offre alimentaire pour les personnes allergiques. Ils proposent donc d’utiliser des valeurs seuils d’allergènes pour guider l’industrie et ainsi réduire l’usage de ces avertissements.

Source : ULaval nouvelles

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3 décembre 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Saturated, Laszlo Dora et Tassii

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