En manchettes: COVID-19 et préparations pour nourrissons - Préférences des bébés - Constipation et grossesse

En manchettes: COVID-19 et préparations pour nourrissons - Préférences des bébés - Constipation et grossesse
En manchettes: COVID-19 et préparations pour nourrissons - Préférences des bébés - Constipation et grossesse

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Marketing des préparations pour nourrissons durant la pandémie, attirance des bébés pour un jouet en particulier, et constipation et grossesse


BÉBÉ

COVID-19 : le marketing des préparations pour nourrissons dénoncé

Les fabricants de préparations pour nourrissons ont profité de la pandémie pour se positionner comme un choix sécuritaire, en donnant des conseils nuisant à l’allaitement, dénonce la réputée revue médicale The Lancet.

Ces fabricants ont par exemple diffusé des conseils d’hygiène non nécessaires, suggéré aux mères de tirer leur lait pour nourrir leur enfant et prôné la distanciation physique entre la mère et son bébé. De telles recommandations nuisent à l’allaitement.

Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le gouvernement du Canada, notamment, soulignent l’importance de continuer l’allaitement, même en cas d’un diagnostic positif de la mère à la COVID-19. Il n’existe aucune preuve actuellement que le bébé puisse contracter le coronavirus par le lait maternel. Il est suggéré que les mères infectées se lavent les mains avant de toucher leur bébé et qu’elles allaitent en portant un masque. En cette période financière plus difficile, l’allaitement représente un choix économique, rappelle The Lancet.

Par ailleurs, les fabricants de préparations pour nourrissons ont violé le code de l’OMS sur la commercialisation des substituts du lait maternel et les lois de nombreux pays en exploitant la pandémie pour promouvoir leurs produits. Par exemple, selon un sondage mené en ligne, 80 % de 1360 mères anglaises ayant allaité pendant le confinement révèlent avoir été sollicitées sur les médias sociaux par une compagnie de préparation pour nourrissons. Plusieurs fabricants ont également distribué des échantillons de préparation pour nourrissons dans plusieurs pays, dont le Canada, affirme The Lancet. En mai dernier, l’OMS avait déjà dénoncé les pratiques des fabricants de préparations pour nourrissons.

À lire également : Allaitement et coronavirus (COVID-19) : 6 questions-réponses

Sources : The Lancet, OMS et OMS

COMPORTEMENT

Pourquoi bébé aime-t-il plus un jouet qu’un autre?

Votre bébé a jeté son dévolu sur une peluche de dinosaure et il ne veut rien savoir des autres toutous dans sa chambre? Cette attirance marquée serait le fruit du hasard et non d’une préférence, soutient une étude américaine.

En effet, à la base, les préférences ne guideraient pas ses choix; ce serait plutôt l’inverse! Un bébé, comme un adulte, choisirait un objet par hasard et le fait de l’avoir choisi en ferait son objet préféré. Autrement dit, il ne choisirait pas nécessairement ce qu’il aime, mais il en viendrait à préférer ce qu’il a choisi.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont présenté deux blocs colorés à 189 bébés âgés entre 10 et 20 mois. Une fois que les enfants avaient choisi un bloc, les chercheurs le lui retiraient et lui montraient un nouveau cube à côté de celui qui n’avait pas été choisi au premier tour. Entre ces deux cubes, 73 % des bébés ont préféré celui qui venait d’être ajouté.

Ainsi, le toutou sélectionné par votre bébé dicterait ensuite ses préférences. Même si vous lui présentez d’autres peluches, il reviendra probablement vers son premier choix comme s’il se disait : « si j’ai choisi ce toutou, c’est que je dois l’aimer, et si je n’ai pas choisi les autres, c’est que je ne les aime pas vraiment ». D’autres études ont déjà démontré que les adultes font aussi ces déductions inconsciemment lorsqu’ils font des choix.

Sources : Science Daily et Sciences et avenir

GROSSESSE

Constipation : fréquente chez les femmes enceintes

Les futures mères sont deux à trois fois plus à risque de souffrir de constipation durant la grossesse qu’à n’importe quel autre moment de leur vie, révèle une étude finlandaise. C’est aussi le cas après l’accouchement.

Ainsi, 44 % et 36 % des femmes enceintes souffriraient de constipation durant le 2e trimestre et le 3e trimestre respectivement. Après un accouchement par voie vaginale, 47 % des mères auraient des problèmes intestinaux; ce problème atteindrait 57 % des femmes ayant eu une césarienne.

L’étude souligne toutefois qu’un mois après la naissance, les mères étudiées rapportaient moins de symptômes de constipation que la population féminine en général. Cependant, elles se plaignaient de soif constante, de flatulences plus fréquentes et de douleurs abdominales.

L’explication? Les hormones de grossesse rendent les intestins paresseux, alors que l’utérus, en prenant plus de place, restreint la descente des aliments. L’eau est également absorbée différemment par le corps. Après la naissance, la constipation est plutôt due au mode de vie plus sédentaire et à un manque d’eau.

Les chercheurs insistent sur l’importance de prévenir la constipation chez les femmes enceintes, surtout chez celles qui ont déjà connu des problèmes intestinaux. En effet, une constipation sévère augmente le risque d’hémorroïdes, d’incontinence et d’affaiblissement des muscles du plancher pelvien.

L’étude a été réalisée auprès de plus de 1000 Finlandaises : 474 femmes enceintes, 403 nouvelles mamans et 200 femmes n’ayant pas donné naissance depuis la dernière année.

Source : MedicalXpress

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15 octobre 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Nastasic, SolStock et NataliaDeriabina

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