COVID-19 - Suivi de grossesse et échographie: vers un retour à la normale

COVID-19 - Suivi de grossesse et échographie:  vers un retour à la normale
COVID-19 - Suivi de grossesse et échographie:  vers un retour à la normale

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Les femmes enceintes peuvent de nouveau être accompagnées à l’échographie obstétricale et lors du suivi de grossesse.

10 juin 2020 | Dans certaines régions du Québec, les femmes enceintes peuvent à nouveau être accompagnées lors de l’échographie et des rendez-vous de suivi. D’autres directives concernant le suivi de grossesse ont aussi été mises à jour.

Mis à jour le 29 juin 2020

L’application de ces directives peut toutefois différer d’une région à l’autre. Selon la Dre Julie Beaulieu, médecin à l’Hôpital Charles-Lemoyne à Longueuil, il y a en effet de grandes différences dans le déconfinement d’une région à l’autre. Cela est vrai autant pour les hôpitaux que pour les écoles ou les magasins. Les futurs parents de certaines régions risquent donc d’avoir à faire preuve de patience encore un peu.

L’échographie

Selon un document publié sur le site du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) le 5 juin dernier, « la présence de l’accompagnant(e) pendant les rendez-vous, incluant l’échographie obstétricale, pourrait être permise à moins que les mesures de distanciation ne puissent être appliquées. » Le document précise que le port du masque est toutefois obligatoire.

D’ailleurs, au CHU de Québec, depuis le 8 juin, les conjoint(e)s sont maintenant les bienvenus lors de l’échographie obstétricale. Ils ne sont toutefois pas admis dans la salle d’attente et doivent attendre d’être appelés lors du rendez-vous de la femme enceinte qu’ils accompagnent.

Dans certaines régions du Québec, la situation reste toutefois la même. « La règle demeure inchangée dans notre établissement », explique Patsy Coulanges, agente aux relations médias du CHU Sainte-Justine. Aucune personne n’est autorisée à accompagner la femme enceinte pour une échographie ou tout autre examen obstétrical. C’est aussi le cas dans la région de l’Outaouais et de Laval. « Cette situation pourrait toutefois changer rapidement avec les nouvelles mesures de déconfinement », précise Judith Goudreau, porte-parole pour le CISSS de Laval.

L’Hôpital général juif de Montréal réévalue d’ailleurs actuellement sa politique concernant la présence d’une personne accompagnante lors des échographies. Selon Barry Morgan, agent d’information du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, plusieurs éléments sont à considérer dans la prise de décision: la valeur de la présence d’une personne accompagnante pour la future mère pendant l’échographie, l’exigence de maintenir la distanciation physique de 2 mètres, la taille des salles d’attente de l’hôpital et la situation de la COVID-19 à Montréal.

Depuis la première publication de cet article, plusieurs hôpitaux ont modifié leur procédure et acceptent dorénavant les accompagnateurs lors de l’échographie. C’est notamment le cas de certains hôpitaux de la Montérégie et du CHU Sainte-Justine. Pour connaître la situation dans votre région, renseignez-vous auprès de votre hôpital.

Les accompagnantes à la naissance

Par ailleurs, concernant l’accouchement, le document du MSSS mentionne qu’une « deuxième personne significative pourrait être présente en fonction des politiques de l’établissement. » Cela signifie que certains centres hospitaliers pourraient permettre la présence d’une accompagnante à la naissance lors de l’accouchement. Cette décision demeure toutefois à la discrétion de chaque hôpital.

Enfin, le MSSS a également mis à jour ses recommandations concernant la vaccination pendant la grossesse. Pour en savoir plus, consultez notre article mis à jour COVID-19: le point sur le suivi de grossesse et l’accouchement.

 

Sources : MSSS, CHU de Québec – Université Laval

 

Kathleen Couillard – Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photo : GettyImages/Viktorcvetkovic

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