En manchettes: COVID-19 et enfants - Trampolines - Caprices alimentaires

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En manchettes: COVID-19 et enfants - Trampolines - Caprices alimentaires

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


COVID-19 chez les enfants québécois, risques liés au trampoline et lien entre caprices alimentaires et contrôle de l’alimentation


SANTÉ

La COVID-19 chez les enfants : portrait de la situation au Québec

La COVID-19 chez les enfants: portrait de la situation au Québec

Dans quelle mesure les enfants sont-ils touchés par la COVID-19? Pour avoir un portrait plus clair de la situation, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a passé en revue les données sur cette maladie chez les enfants. Voici ce qui est ressorti de cette analyse.

  • Au Québec, 1975 cas de COVID-19 ont été déclarés chez les jeunes de moins de 20 ans en date du 6 mai 2020, ce qui représente environ 6 % de tous les cas répertoriés dans la province.
  • Quelque 335 enfants âgés de 5 à 9 ans ont été infectés par le coronavirus alors qu’environ 215 tout-petits de 2 à 4 ans et près de 200 bébés de 1 an et moins l’ont été depuis le début de la pandémie.
  • Plusieurs études indiquent que la plupart des enfants infectés ne présentent pas de symptômes ou que leurs symptômes sont légers ou modérés. Par contre, les bébés de moins de 1 an sont plus susceptibles d’être touchés par les formes sévères de la maladie et d’être hospitalisés.
  • Chez les jeunes de moins de 20 ans infectés, 36 ont été hospitalisés. Parmi eux, on compte 3 enfants âgés de 5 à 9 ans, 2 tout-petits de 2 à 4 ans et 9 bébés de moins de 1 an. L’INSPQ précise toutefois qu’il serait nécessaire de vérifier si une autre cause que la COVID-19 n’est pas à l’origine de l’hospitalisation de tous ces enfants.
  • Lors de l’hospitalisation, 11 enfants âgés de 2 à 19 ans ont été admis aux soins intensifs. Aucun décès lié à la COVID-19 n’est survenu chez les jeunes de moins de 20 ans au Québec.
  • Dans les services de garde d’urgence, peu de cas de COVID-19 ont été déclarés chez les enfants.

Source : Institut national de santé publique du Québec

SÉCURITÉ

Le trampoline, un jeu dangereux?

Le trampoline, un jeu dangereux?

Les trampolines ont gagné en popularité depuis le début du confinement, mais la vigilance est de mise, car chaque année de nombreux enfants s’y blessent.

Les cas d’entorses, de commotions cérébrales, de fractures de la jambe et même de blessures à la moelle épinière liés aux trampolines augmentent chaque année au Canada. Selon le Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes, près de 5500 jeunes de 17 ans et moins ont été traités à l’hôpital pour des blessures liées au trampoline de 2012 à 2016.

Les plus importantes blessures surviennent quand il y a plus d’un enfant sur le trampoline. Par ailleurs, même si le filet de sécurité est important, il ne prévient pas toutes les blessures et offre un faux sentiment de protection, soutient la Société canadienne de pédiatrie qui va jusqu’à décourager l’achat de trampoline. Les pédiatres les déconseillent particulièrement aux enfants de moins de 6 ans, car leurs os sont plus fragiles.

Si vous avez déjà un trampoline à la maison, assurez-vous que les règles de sécurité suivantes soient respectées :

  • un adulte doit toujours superviser les séances de trampoline;
  • un enfant à la fois sur le trampoline;
  • pas de saut périlleux ou de pirouettes sans un entrainement avec un professionnel;
  • le trampoline doit être équipé d’un filet de sécurité et de coussins protecteurs pouvant absorber les chocs tout autour de la structure.

Sources : La Presse, Société canadienne de pédiatrie, Journal de Montréal et Paediatrics&Child Health

NUTRITION

Caprices alimentaires : ne mettez pas trop de pression

Caprices alimentaires: ne mettez pas trop de pression

Votre tout-petit repousse ses carottes ou refuse de goûter au yogourt? Faites preuve de patience et ne le forcez pas. Plus les parents tentent de contrôler ce que mange leur enfant, plus les caprices alimentaires persisteraient, signale une étude américaine.

Ainsi, mettre de la pression pour qu’un enfant mange certains aliments et lui en interdire d’autres, comme les aliments frits et les sucreries, l’amènerait à devenir plus capricieux à table et à le rester. Ces résultats renforcent l’idée qu’un tout-petit qu’on force n’acquiert pas de meilleures habitudes alimentaires. En fait, un enfant qui n’a pas la possibilité de refuser des aliments risque de développer une mauvaise relation avec la nourriture.

Il faut plutôt encourager les tout-petits à avoir une alimentation variée en leur présentant différents aliments, mais en respectant leur faim et leur désir de devenir autonome, qui peut s’exprimer par le refus de certaines choses. Si un enfant mange de petites assiettes moins variées pendant un temps, il faut rester vigilant, mais ne pas s’inquiéter. La plupart des tout-petits ne souffriront pas de carences alimentaires ou de perte de poids.

L’étude a suivi, pendant 4 ans, 317 enfants âgés de 4 à 9 ans et leur mère. Les chercheurs ont analysé les habitudes alimentaires des jeunes, ainsi que le comportement et l’attitude des mères au moment des repas.

Pour en savoir plus, consultez aussi notre fiche sur les caprices alimentaires.

Source : MedicalXpress

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28 mai 2020

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Prostock-Studio, Martinan et skynesher

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