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Aider les enfants à ne pas avoir peur des masques, éviter le burnout parental en confinement et initiatives pour soutenir les parentsCOMPORTEMENT
Les masques peuvent faire peur aux enfants
De plus en plus de Québécois optent pour le port du masque lorsqu’ils vont à l’épicerie ou marcher dehors. Pour les tout-petits, le masque peut cependant faire peur. C’est normal, car les jeunes enfants ont plusieurs craintes, mais vous pouvez les aider à apprivoiser le masque.
Selon des études, ce n’est qu’à partir de 6 ans que les enfants commencent à être capables de reconnaître des visages familiers même s’ils sont à moitié couverts. Avant cet âge, ils associent une personne à un trait particulier, comme la bouche, et non à son visage en entier. C’est ainsi qu’un papa qui rase sa barbe, par exemple, peut devenir un inconnu aux yeux de son tout-petit.
Si votre enfant a peur lorsqu’il vous voit - ou voit un inconnu – avec un masque, il est important de ne pas se moquer de lui, car sa crainte est réelle. Voici quelques conseils pour l’habituer à voir des gens porter un masque :
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Si vous avez un masque, portez-le pendant quelques minutes, puis enlevez-le. Refaites cet exercice plusieurs fois. Votre enfant verra que vous êtes la même personne.
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Demandez à votre tout-petit de faire la même chose. Cela l’aidera à comprendre qu’il reste gentil même s’il peut faire peur avec son masque.
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Expliquez que vous portez un masque pour protéger les autres du coronavirus, comme le ferait un superhéros.
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Lorsque vous portez un masque, demandez à votre enfant de deviner votre émotion juste en regardant vos yeux.
Source : The New York Times
VIE DE FAMILLE
Éviter le burnout parental durant le confinement
Le confinement apporte son lot de stress, particulièrement pour les parents qui doivent conjuguer télétravail et enfants. Il est toutefois important de protéger sa santé mentale pour éviter le burnout parental.
Voici les conseils de deux psychologues pour aider les parents à passer à travers la crise.
Rappelez-vous que vous n’êtes pas une superwoman ou un superman. C’est impossible d’être un parent disponible, un professeur et un travailleur en même temps. Vous devrez choisir; ce qui ne fait pas de vous un mauvais parent. N’oubliez pas que nous vivons tous une situation exceptionnelle.
Choisissez vos combats. Ce n’est pas le moment d’être souvent en conflit avec vos enfants. Expliquez-leur que vous serez plus tolérant sur beaucoup de choses, comme les heures passées devant la télévision, mais que vous resterez sévère sur certains comportements, par exemple le manque de respect et la violence entre frères et soeurs. Établissez les conséquences à l’avance et respectez-les.
N’hésitez pas à improviser. Profitez de certains moments pour faire des choses que vous souhaitez faire avec votre enfant depuis longtemps, mais que vous n’aviez pas le temps de faire auparavant.
Veillez les uns sur les autres. Lorsque l’un des deux parents travaille à l’extérieur de la maison, celui qui reste avec les enfants est plus vulnérable au burnout, et ce, qu’il fasse ou non du télétravail. Il est donc important que le parent qui travaille à l’extérieur reconnaisse l’implication de l’autre et qu’il prenne la relève quand c’est possible.
Demandez de l’aide. Si vous vous sentez débordé, sortez prendre l’air. Si la situation devient trop difficile, appelez la ligne Info-Social 811 ou encore LigneParents au 1 800 361-5085.
Sources : burnoutparental et le ligueur
SOUTIEN AUX PARENTS
Initiatives : séparation, grossesse et allaitement
Pour soutenir les parents et les futurs parents en cette période de confinement, voici trois initiatives qui ont récemment vu le jour.
Séparation : parler à un avocat ou un notaire
Les cliniques juridiques Porte 33 proposent gratuitement aux parents qui se séparent des rencontres individuelles en visioconférence. Pendant celles-ci, un avocat ou un notaire ainsi qu’un intervenant d’une Maison de la famille répondront aux questions concernant la séparation familiale. D’une durée de 45 minutes, ces rencontres sont privées et confidentielles. Pour vous inscrire : Justice Pro Bono.
Plusieurs réponses se trouvent aussi dans le livre électronique produit par l’organisme : S’orienter dans la séparation familiale.
Grossesse : cours en ligne
À défaut de pouvoir donner en personne des cours prénataux ou des ateliers aux femmes enceintes et leur partenaire, plusieurs organismes offrent des activités en ligne en cette période de pandémie. C’est le cas notamment des Centres de ressources périnatales.
À consulter aussi, le CRP Les Relevailles de Montréal.
Haltes-allaitement à distance
Pour répondre aux besoins des mères qui allaitent, Nourri-Source a mis sur pied des haltes-allaitement virtuelles. Durant ces rencontres, les nouvelles mères peuvent discuter avec d’autres femmes, trouver des réponses à leurs questions ou se faire rassurer. Ces rencontres sont organisées chaque jour de la semaine dans sept régions du Québec. Pour connaître l’horaire : nourri-source.org
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23 avril 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/filadendron, lisegagne et bojanstory