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Montrer à notre enfant qu’on l’aime, évolution du sommeil de bébé et intimidation liée au poids et à l’apparence à l’écoleVIE DE FAMILLE
Montrer à notre enfant qu’on l’aime… tous les jours
Accorder une attention particulière à notre enfant le jour de la Saint-Valentin, c’est bien, mais lui témoigner notre amour tous les jours c’est encore mieux! En effet, construire un lien d’attachement fort aide un tout-petit à se sentir en sécurité et à bien se développer.
Voici quelques façons d’exprimer votre amour à votre enfant et de construire un lien d’attachement solide avec lui :
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Répondez rapidement et chaleureusement à ses besoins physiques et émotionnels.
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N’hésitez pas à lui faire des câlins ou autres signes d’affection, même quand il est de mauvaise humeur ou fâché.
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Posez-lui des questions sur sa journée et, surtout, écoutez sa réponse. Lorsqu’il veut vous parler, prenez aussi le temps de l’écouter.
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Évitez le sarcasme et les moqueries quand vous lui parlez.
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Passez du temps de qualité seul avec chacun de vos enfants.
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Développez son estime de soi et sa confiance en lui, en accompagnant votre enfant dans ses apprentissages et en le soutenant lorsqu’il rencontre des défis.
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Encouragez-le pour l’amener à se dépasser ou à essayer quelque chose de nouveau.
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Amusez-vous souvent avec lui, notamment en prévoyant des soirées de jeux ou d’autres activités en famille.
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Dites-lui « Je t’aime » souvent, peu importe son âge et son comportement.
Sources : HealthDay et American Academy of Pediatrics
SOMMEIL
Bébé dort mal? Ça devrait s’améliorer!
La plupart des enfants dormiraient mieux dès l’âge de 2 ans, révèle une étude finlandaise. Les habitudes de sommeil varieraient et évolueraient d’ailleurs beaucoup durant les deux premières années de vie.
Par exemple, selon les résultats de cette étude, le temps qu’un bébé prend pour s’endormir diminuerait de 20 minutes en moyenne entre sa naissance et l’âge de 6 mois. Aussi, alors qu’il est tout à fait normal qu’un enfant de 12 mois se réveille jusqu’à deux fois par nuit, à l’âge de 2 ans, il ne se réveillera normalement pas plus d’une fois.
Les auteurs de l’étude ont ainsi dressé les portraits des habitudes de sommeil pour 5 700 petits Finlandais âgés de 2 ans et moins, selon les informations rapportées par leurs parents. Les chercheurs ont ensuite établi des valeurs de référence qui devraient guider les parents qui s’inquiètent des difficultés de sommeil de leur tout-petit.
Si un bébé de 8 mois prend plus de 40 minutes à s’endormir, par exemple, les chercheurs recommandent d’en parler avec un professionnel de la santé. Même chose si un bébé de 6 mois se réveille 3 fois ou plus pendant la nuit ou si chacun des réveils de l’enfant pendant la nuit est long, soit plus de 60 minutes à 8 mois, plus de 45 minutes à 12 mois et plus de 30 minutes à 18 mois.
De précédentes études ont démontré que la qualité du sommeil est très importante chez les enfants, car elle peut avoir un impact sur leur développement cognitif, leur concentration et leur comportement. Pour s’assurer qu’un enfant dort assez, il est par ailleurs important d’établir une routine du coucher.
Sources : Finnish Institute for Health and Welfare et The Indian Express
ÉCOLE
Intimidation liée au poids… dès le primaire
Deux parents sur cinq rapportent que leur enfant a déjà été intimidé à l’école par rapport à son poids ou à son apparence physique, révèle un sondage mené par l’Association pour la santé publique du Québec auprès de 1005 parents ayant un enfant de 6 à 12 ans.
Selon ce sondage électronique, l’intimidation se produirait principalement à la récréation et au dîner. Un enfant sur dix aurait même déjà refusé d’aller à l’école pour éviter cette intimidation. Par ailleurs, ce sont les garçons qui se feraient le plus intimider et qui intimideraient le plus les autres élèves.
L’enquête montre également qu’un parent sur trois s’inquiète que son enfant subisse de l’intimidation à cause de son poids (maigre ou en surpoids). La moitié des parents sondés rapporte avoir déjà été taquiné sur son poids. Un tiers des parents avoue par ailleurs avoir déjà fait des plaisanteries au sujet du poids d’une autre personne.
L’Association pour la santé publique du Québec rappelle que ce type de discrimination peut affecter négativement l’estime de soi d’un enfant et mener à une préoccupation excessive à l’égard de son poids.
Dans la foulée du sondage, l’Association a publié le guide pratique Prévenir et contrer l’intimidation à l’égard du poids dans votre école.
Source : Association pour la santé publique du Québec
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13 février 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/gradyreese, gpointstudio et manonallard