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Vie privée des enfants sur les réseaux sociaux, altruisme et enfant, et rôle des parents lors des devoirsSÉCURITÉ
Réseaux sociaux : exposer son enfant n’est pas sans risques
Lorsque des parents publient des photos ou des vidéos de leur enfant sur les réseaux sociaux, ils ne partagent pas uniquement leur joie ou leur fierté, mais aussi des renseignements personnels à son sujet. Et cette pratique n’est pas sans risques, rappelle Option consommateurs dans deux capsules vidéo mises en ligne cette semaine.
À partir des publications des parents, il peut être assez simple de déterminer par exemple la date de naissance de leur enfant, son adresse, le nom de son école, le nom de ses parents et de son animal de compagnie. Il s’agit là de nombreuses informations que des fraudeurs peuvent utiliser lors d’un vol d’identité.
En partageant des moments attendrissants, drôles ou difficiles de la vie de leur enfant, les parents lui construisent aussi une identité virtuelle… avec laquelle il pourrait ne pas être à l’aise plus tard. Ces publications pourraient de plus être utilisées un jour par un intimidateur si elles sont publiques ou si le compte de réseau social de l’enfant est lié à celui de ses parents. Elles pourraient aussi être utilisées pour lui refuser une assurance-vie, un emploi ou une admission à l’université.
Par ailleurs, les photos et les vidéos publiées par les parents peuvent être utilisées à des fins de pornographie juvénile, et ce, même si elles ne comportent aucune nudité. Des personnes malveillantes pourraient en effet reprendre une publication banale et y ajouter des commentaires qui lui donnent un caractère sexuel.
Pour en savoir plus, consultez les capsules vidéo d’Option consommateurs :
Source : Option consommateurs
COMPORTEMENT
Les enfants seraient-ils capables de se priver pour le bien-être d’un autre?
Les enfants seraient capables de renoncer à une chose convoitée pour la laisser à quelqu’un qui semble aussi la vouloir, rapporte une étude américaine. L’altruisme apparaîtrait donc très tôt.
C’est la conclusion qui ressort de différentes expériences menées auprès de quelque 100 enfants âgés de 19 mois. À certains d’entre eux, un chercheur a montré un fruit qu’il a ensuite déposé sur un plateau, sans sembler vouloir le récupérer. Devant les autres enfants, le chercheur a accidentellement échappé le fruit sur le plateau puis a tenté de le reprendre, mais sans succès.
Quand le chercheur ne faisait que déposer le fruit sur le plateau, seulement 4 % des tout-petits le lui rendaient. Dans les cas où le chercheur échappait le fruit, c’est plus de la moitié des enfants qui le lui redonnaient spontanément.
Pour augmenter l’intérêt envers le fruit, ces deux scénarios ont été répétés avec d’autres tout-petits du même âge au moment habituel de leur repas afin de s’assurer qu’ils aient faim. Même s’ils regardaient le fruit avec envie, 37 % des enfants étudiés l’ont remis à l’adulte qui essayait de le reprendre.
Les chercheurs ont par ailleurs noté que les tout-petits qui avaient des frères et soeurs étaient plus portés à aider l’adulte que les enfants uniques. L’environnement dans lequel les enfants grandissent pourrait donc stimuler cette habileté sociale.
Source : EurekAlert!
ÉCOLE
Aider votre enfant avec ses devoirs… sans les faire à sa place
L’implication des parents dans les devoirs scolaires jouerait un rôle important pour favoriser la réussite et la motivation des enfants, selon une analyse de 400 études. Mais encore faut-il savoir comment bien les aider…
Les parents doivent s’impliquer dans les devoirs, mais pas trop. Un parent qui contrôle la façon dont l’enfant fait ses devoirs, par exemple, empêchera celui-ci de développer ses propres stratégies d’apprentissage. Il est préférable de donner confiance à l’enfant qu’il est capable de faire son devoir, et puis de l’encourager à le faire seul.
Voici 4 façons de soutenir votre enfant avec ses devoirs sans les faire à sa place :
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Encouragez votre enfant lorsqu’il fait ses devoirs et discutez avec lui de ses apprentissages. Votre présence et votre soutien créent un environnement d’apprentissage positif.
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Donnez-lui un exemple de ce qu’il doit faire. Si votre enfant ne réussit pas à faire un devoir, montrez-lui comment vous le feriez et laissez-le ensuite faire le reste seul.
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Établissez un plan de travail. Si votre enfant se sent dépassé par ses devoirs, divisez le travail en plusieurs petites tâches et répartissez-les tout au long de la semaine. Laissez votre enfant cocher chaque tâche réalisée pour qu’il soit conscient de son progrès.
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Prévoyez une période propice aux devoirs. Pendant celle-ci, vous pourriez lire près de votre enfant afin de l’encourager à travailler.
Source : The Conversation
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6 février 2020
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/svetikdm, Kyryl Gorlov et xavierarnau