En manchettes: manque de sommeil, sucres artificiels, et bébé et les chiffres

En manchettes: manque de sommeil, sucres artificiels, et bébé et les chiffres
En manchettes: manque de sommeil, sucres artificiels, et bébé et les chiffres

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Manque de sommeil chez les élèves, sucres artificiels, et les bébés et les mathématiques


VIE DE FAMILLE

Élèves en manque de sommeil

Plus de la moitié des enfants d’âge scolaire ne dormiraient pas suffisamment, révèle une étude américaine. En effet, 52 % des enfants étudiés n’auraient même pas 9 heures de sommeil plusieurs nuits par semaine, ce qui pourrait nuire à leur bon développement.

Les chercheurs ont constaté que les enfants qui dorment au moins 9 heures par nuit auraient plus de chances d’avoir une vision positive de l’école, de montrer de l’intérêt et de la curiosité à apprendre, de faire tous leurs devoirs et d’accorder de l’importance à la réussite scolaire. Les enfants bien reposés auraient également plus tendance à finir une tâche qu’ils ont commencée, et à rester calmes et en contrôle devant un défi.

Le nombre suffisant d’heures de sommeil varie d’un enfant à l’autre. En général, un enfant âgé entre 6 et 12 ans a besoin de 9 à 12 heures de sommeil par nuit.

Comme l’exposition aux écrans avant de se coucher peut nuire au sommeil, il est recommandé d’éteindre les écrans au moins 1 heure avant d’aller au lit.

Parmi les facteurs de risque associés au manque de sommeil chez les enfants, les auteurs de l’étude mentionnent entre autres la surutilisation des écrans, le niveau d’éducation des parents et les expériences négatives vécues durant l’enfance. Les chercheurs recommandent ainsi aux parents de revoir notamment leurs règles d’utilisation des écrans et la routine du coucher afin de favoriser des nuits plus longues.

Les conclusions de l’étude sont basées sur les réponses à un sondage de 49 050 parents d’un enfant âgé entre 6 et 17 ans. Ils ont rapporté le nombre moyen d’heures de sommeil de leur enfant en semaine et ont répondu à des questions à propos de son comportement et de son développement.

Pour en savoir plus, consultez notre fiche Sommeil: les effets sur le développement et le comportement.

Sources : ScienceDaily et Société canadienne de pédiatrie

ALIMENTATION

Sucres artificiels : à éviter pour les enfants

Un enfant sur quatre consommerait des produits contenant des sucres artificiels comme l’aspartame, appelés aussi édulcorants, souligne l’Académie américaine de pédiatrie. Parmi eux, 80 % en consommeraient chaque jour.

L’épidémie d’obésité a rendu ces substituts de sucre fort populaires, car ils donnent un goût sucré sans apporter de calories. Toutefois, les édulcorants entretiennent le goût du sucre : ils ont un pouvoir sucrant de 180 à 20 000 fois plus élevé que le sucre de table (saccharose). Certaines études ont donc avancé que leur consommation excessive pourrait entrainer une prise de poids et augmenter le risque du diabète de type 2.

Comme les études ne s’entendent pas sur les effets des édulcorants sur la santé, et encore moins sur celle des enfants, l’Académie américaine de pédiatrie recommande aux gouvernements d’exiger que les édulcorants soient clairement inscrits sur l’emballage des produits alimentaires, et non seulement dans la liste d’ingrédients. Les parents pourraient ainsi être mieux informés et prendre des décisions plus éclairées.

Selon une étude, seulement 23 % des parents pourraient correctement identifier les produits alimentaires contenant des édulcorants. Et 53 % des parents achèteraient des produits allégés en sucre, sans savoir que le sucre de table est remplacé par des substituts de sucre.

Parmi les édulcorants actuellement acceptés au Canada, mentionnons entre autres la saccharine, l’aspartame, l’acésulfame potassium, le sucralose, le neotame, l’advantame, le sorbitol et le xylitol.

Sources : MedicalXpress et gouvernement du Canada

DÉVELOPPEMENT

Des bébés qui savent « compter »!

Même avant de saisir ce que veulent dire les chiffres « un, deux, trois… », les bébés comprendraient que leurs parents font référence à une quantité lorsqu’ils comptent des objets, suggère une étude américaine.

Bien comprendre ce que signifient les mots qui font référence aux nombres apparaît généralement vers 4 ans. Toutefois, la compréhension de la notion de quantité pourrait se développer très tôt.

Des chercheurs ont observé des bébés âgés de 14 mois et de 18 mois alors qu’un adulte rangeait quatre figurines de chiens ou quatre petites voitures dans une boîte opaque. Dans un premier temps, l’adulte a mis les jouets un à la fois dans la boîte en les comptant : « un chien, deux chiens… » Dans un deuxième temps, l’adulte a rangé chaque jouet en les montrant l’un après l’autre (ex. : « un chien, un autre, et puis un autre »), mais sans les compter.

À leur surprise, les chercheurs ont remarqué que sans décompte à voix haute, les bébés étudiés avaient de la difficulté à se rappeler que la boîte contenait plusieurs jouets. Ils devenaient aussi vite distraits après que l’adulte ait retiré un premier jouet de la boîte, comme s’ils pensaient qu’il n’y avait plus rien à voir. En revanche, quand les jouets avaient été préalablement comptés, les bébés s’attendaient à ce que l’adulte ressorte plus d’un objet de la boîte. Sans savoir le nombre exact de jouets cachés dans la boîte, les enfants semblaient se rappeler qu’il y en avait plusieurs.

Sources : ScienceDaily et Doctissimo

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31 octobre 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/Lisa5201 et Fascinadora, et rawpixel/Teddy Rawpixel

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