En manchettes: emballages alimentaires, avoir la bougeotte, et stress des pères et des mères

En manchettes: emballages alimentaires, avoir la bougeotte, et stress des pères et des mères
En manchettes: emballages alimentaires, avoir la bougeotte, et stress des pères et des mères

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Emballages alimentaires visant les enfants, bienfaits de la bougeotte et pères moins stressés que les mères


MARKETING ALIMENTAIRE

Trop d’emballages alimentaires visant les enfants

À l’épicerie, de nombreux emballages d’aliments ciblent les enfants. Parmi ces emballages, 90 % feraient la promotion d’aliments très transformés, et donc sucrés, salés ou gras, selon un récent rapport de la Coalition Poids.

Selon ce rapport, les collations, les céréales et les produits laitiers seraient les types de produits les plus publicisés aux enfants. Aussi, plus de la moitié des produits alimentaires destinés aux enfants arboreraient des personnages populaires (ex. : Pat’Patrouille, Minion, superhéros et autres personnages de Disney) et de nombreux autres afficheraient des images en lien avec la magie, la fantaisie et l’aventure. Plusieurs présentoirs d’aliments prendraient également la forme de personnages ou de mascottes aimés des enfants.

Ce genre de publicité alimentaire se retrouve aussi dans de nombreux événements familiaux et dans les chaînes de restauration rapide qui offrent, notamment, des jouets avec les repas.

Lorsqu’ils accompagnent leurs parents à l’épicerie, les enfants vont souvent réclamer, parfois de façon intense, ces produits peu nutritifs aux emballages attrayants. Faire l’épicerie avec un enfant devient alors difficile, car le parent fait face à de nombreuses demandes.

En effet, la publicité influence les connaissances, les préférences et les habitudes alimentaires des enfants, surtout avant 11 ou 12 ans, car ils sont incapables de reconnaitre les intentions cachées des publicitaires. Pour cette raison, la Coalition Poids souhaite qu’Ottawa revoie sa loi pour encadrer davantage la publicité destinée aux enfants, car la loi québécoise qui interdit la publicité commerciale auprès des enfants de moins de 13 ans n’inclut pas les emballages, les vitrines et les étalages commerciaux.

Pour parvenir à ces résultats, la Coalition Poids a examiné 469 emballages alimentaires ciblant les enfants (ce chiffre exclut bonbons, chocolats et gommes). Elle a aussi visité, au Québec, une vingtaine de restaurants rapides et familiaux ainsi que 24 lieux et événements familiaux.

Sources : Coalition Poids et La Presse

SANTÉ

Votre enfant a la bougeotte? Ce serait bon pour lui!

« Reste assis sur ta chaise! » « Arrête de gigoter quand je te parle! » À table, à l’école ou dans l’auto, on demande souvent à nos enfants de moins bouger. Or, ce serait une erreur, selon une petite étude anglaise et australienne.

Les résultats de cette étude suggèrent que la bougeotte contribuerait à protéger les enfants de l’obésité, ainsi qu’à améliorer leur santé cardiovasculaire. En effet, les plus « gigoteux » brûleraient jusqu’à 22 000 calories de plus par année que les moins actifs. Selon les chercheurs, la bougeotte pourrait contribuer à diminuer l’impact négatif des activités passives, comme rester assis longtemps.

Pour chiffrer la dépense d’énergie liée à la bougeotte, les chercheurs ont étudié 40 enfants âgés de 4 à 6 ans pendant qu’ils regardaient une demi-heure de télévision, qu’ils coloriaient pendant 10 minutes et qu’ils jouaient ensuite au sol pendant 20 minutes. Les auteurs de l’étude ont noté 53 changements de posture chez les plus « gigoteux » contre seulement 11 chez les enfants qui l’étaient moins.

En mesurant le nombre de calories brûlées durant cette heure, les chercheurs ont constaté une différence de 6 calories entre les plus actifs et les plus passifs. Cela peut paraître peu. Toutefois, cette dépense énergétique supplémentaire équivaut, à long terme, à 60 calories par jour, à 420 calories par semaine et à 22 000 calories par année.

Source : The Conversation

VIE DE FAMILLE

Pourquoi les pères sont-ils moins stressés que les mères?

Des études avaient déjà montré que les mamans sont moins heureuses et plus stressées que les papas, même si ceux-ci sont beaucoup plus investis aujourd’hui auprès de leurs enfants que les pères des générations précédentes. Pourquoi est-ce ainsi?

Le partage des tâches entre les parents serait souvent favorable aux pères, révèle une étude américaine basée sur l’analyse des données d’un sondage concernant 4 486 activités liées aux soins des enfants. En effet, les papas s’impliqueraient surtout dans les activités ludiques, comme aller au parc, qui procurent un niveau de satisfaction supérieur, car moins stressantes et moins exigeantes.

Selon les résultats, les papas s’occupaient surtout des loisirs durant la fin de semaine, alors que les mamans étaient davantage responsables des soins de base, en particulier auprès des plus petits. Par ailleurs, les mères assumaient ces charges souvent en solo.

Bien que tous les parents disent apprécier leur rôle, certaines tâches et activités reliées aux enfants ne procureraient pas la même satisfaction. Par exemple, jouer avec ses enfants est moins stressant que de planifier les rendez-vous chez le médecin, préparer les repas ou faire faire les devoirs. La parentalité serait donc encore aujourd’hui beaucoup une affaire de mamans, remarquent les chercheurs.

Source : Medical Xpress

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10 octobre 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/FangXiaNuo, LSOphoto et MStudioImages

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