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Opinion des pères québécois sur l’allaitement, repas à l’école et fumée secondaireBÉBÉ
L’allaitement vu par les pères québécois
Le soutien des pères peut avoir une influence sur la durée de l’allaitement, ont démontré des études. Mais que pensent-ils de l’allaitement? Des chercheuses québécoises se sont penchées sur la question.
La plupart des 460 pères québécois interrogés à ce sujet, entre 2008 et 2014, reconnaissent les bienfaits de l’allaitement pour la santé, le bien-être et le bon développement de l’enfant. Ils mentionnent notamment la transmission d’anticorps dans le colostrum, l’effet positif sur le cerveau, ainsi que le côté pratique et économique.
Selon les pères sondés, l’allaitement comporte peu de bénéfices directs pour eux, sauf celui de se sentir un bon parent en ayant choisi ce mode d’alimentation. Cependant, quelques nouveaux pères ont rapporté éprouver un sentiment d’inaptitude comme parent, car ils ne peuvent pas répondre au besoin de leur bébé lorsqu’il a faim. De même, certains pères se sentent exclus de la bulle mère-enfant et ont l’impression de peu contribuer aux soins du bébé.
Quelques pères minimisent toutefois les avantages de l’allaitement, argumentant que les enfants nourris au biberon – eux-mêmes, par exemple – se portent aussi bien que ceux qui sont allaités. À l’opposé, il y a ces papas qui voient l’allaitement comme l’unique option pour avoir un bébé en santé. Selon les auteures de l’étude, ces derniers sont plus à risques de culpabiliser et de vivre une vive déception si l’allaitement s’avère difficile et se solde par un sevrage précoce.
Source : Observatoire des réalités familiales du Québec
ALIMENTATION
Repas à l’école : les enfants mangent mieux qu’avant
Les boîtes à lunch et les repas de cafétéria des élèves canadiens seraient plus nutritifs qu’il y a une dizaine d’années, révèle une étude canadienne. Il y a toutefois matière à amélioration : il manque entre autres de légumes verts et orange au menu!
Au Canada, la qualité nutritive des repas et des collations pris à l’école a augmenté de 13 % entre 2004 et 2015. Et ce serait les jeunes Québécois qui mangeraient le plus sainement à l’école.
Cette amélioration pourrait entre autres s’expliquer par l’interdiction pour les écoles publiques de vendre de la malbouffe depuis 2004. Les parents seraient aussi beaucoup plus conscients de l’importance de donner des aliments sains à leurs enfants, comme des fruits et légumes, et de laisser de côté les boissons sucrées.
Même si les menus des boîtes à lunch et des cafétérias sont plus de qualité, ils ne rencontreraient toujours pas les recommandations en matière de saine alimentation. En effet, on y trouve encore trop d’aliments salés et riches en gras saturé, et pas assez de légumes verts et orange, de fruits entiers, de grains entiers et de produits laitiers ou substitut (ex. : boisson de soya enrichie).
Les chercheurs ont analysé la qualité nutritive des repas de 7000 élèves canadiens âgés de 6 à 17 ans.
Sources : CTV News et La Presse
SANTÉ
Fumée secondaire : le plus loin possible des enfants!
« Par amour, fumez loin de vos enfants », c’est le slogan de la campagne de Famille sans fumée, qui vient d’être lancée partout au Québec. Cette campagne invite les parents québécois à ne pas fumer en présence d’enfants et de femmes enceintes afin de les protéger des dangers de la fumée secondaire.
Si les effets néfastes du tabac sont généralement bien connus, les impacts nocifs de la fumée secondaire sur les enfants le sont toutefois moins. De même, les moyens employés pour les protéger de cette fumée sont souvent inefficaces.
Saviez-vous que…
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La fumée secondaire contient des milliers de substances chimiques, dont plusieurs sont reconnues cancérigènes.
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Cette fumée est spécialement néfaste pour les enfants, car ils respirent plus vite que les adultes. Un tout-petit absorbe donc davantage de polluants présents dans la cigarette.
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La fumée secondaire respirée par la future maman peut nuire au développement du foetus.
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Fumer près d’une fenêtre ouverte ou sous la hotte de la cuisine n’élimine pas la fumée secondaire.
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Fumer dans une pièce dont la porte est fermée n’empêche pas la fumée secondaire de se répandre dans les autres pièces de la maison.
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Fumer dans la maison seulement quand votre enfant n’est pas là ne le protège pas de la fumée secondaire.
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La vapeur émise par une vapoteuse contient des substances chimiques néfastes, tout comme la fumée secondaire du cannabis.
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La loi interdit de fumer dans une voiture en présence d’un enfant âgé de moins de 16 ans ainsi que dans des endroits publics fréquentés par des enfants (aires extérieures de jeux, terrains sportifs et de jeux, piscines, patinoires, etc.).
Sources : Famille sans fumée et Naître et grandir
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29 août 2019
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/LittleCityLifestylePhotography, courtneyk et krblokhin