En manchettes: pères impliqués, livres et discipline, et aide juridique

En manchettes: pères impliqués, livres et discipline, et aide juridique
En manchettes: pères impliqués, livres et discipline, et aide juridique

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Pères impliqués, liens entre périodes de lecture fréquentes et comportement, et plus de gens admissibles à l’aide juridique gratuite


PATERNITÉ

Père impliqué : un plus pour la famille

Le rôle de père a beaucoup évolué au cours des dernières décennies : les papas s’impliquent de plus en plus auprès de leurs enfants, bien davantage que leurs propres pères l’ont fait. En cette semaine de la paternité, voici donc un aperçu du père d’aujourd’hui.

Selon une étude américaine, 90 % des papas interrogés ont indiqué que la paternité est leur plus grande joie. De plus, presque autant de pères (48 %) que de mères (52 %) préfèreraient rester avec leurs enfants à la maison plutôt que de travailler.

Selon les données de Statistique Canada, le nombre de pères à la maison aurait d’ailleurs grandement augmenté depuis une quarantaine d’années. En 2015, les pères canadiens au foyer représentaient 10,7 % des familles avec un parent au foyer alors qu’en 1976 ce n’était que 1,4 %.

Ce désir de s’impliquer davantage se reflète aussi dans la popularité du congé de paternité québécois de 5 semaines. En effet, c’est 85,8 % des nouveaux papas qui décident de s’en prévaloir. De plus, ils sont un tiers à prendre des semaines du congé parental, partageable entre les deux conjoints. Cette présence durant les premiers mois de vie du bébé ferait en sorte que les pères sont plus impliqués dans les tâches ménagères et dans l’éducation de leur enfant.

Cette implication a également un impact à plus long terme. En effet, voyant leur papa s’investir auprès d’eux, les garçons deviendraient de meilleurs partenaires de vie à l’âge adulte, alors que les filles auraient de plus grandes aspirations professionnelles.

L’implication des pères aurait aussi un effet positif sur les mères, qui se sentiraient plus à l’aise de retourner travailler. Par contre, les papas qui ont une vision plus traditionnelle de leur rôle auraient tendance à travailler plus, ce qui pourrait mener à des conflits au sujet de la famille et du travail.

Sources : The Conversation, La Conversation et Statistique Canada

LECTURE

Plus de livres pour moins de discipline

Lire de façon régulière à son enfant, c’est aussi bon pour les parents! En effet, cela pourrait les inciter à faire moins de discipline et ainsi avoir un style parental plus positif,  selon une étude réalisée dans 20 grandes villes américaines. Voilà donc une autre bonne raison d’intégrer la lecture au quotidien!

Selon les résultats de cette étude, des épisodes fréquents de lecture à l’âge de 1 an seraient associés à une discipline moins sévère de la part des parents lorsque l’enfant a 3 ans. Ce lien apparaît également à l’âge de 5 ans chez les enfants s’étant fait faire la lecture fréquemment à l’âge de 3 ans.

Les résultats montrent aussi que les tout-petits qui bénéficient de périodes de lecture régulières seraient moins hyperactifs et présenteraient moins de problèmes de comportement. Cela pourrait d’ailleurs expliquer en partie pourquoi une discipline sévère était moins utilisée avec ces enfants. Ces instants de lecture partagés contribueraient aussi à l’amélioration de la relation entre le parent et son enfant, signalent les chercheurs.

L’étude s’est penchée sur 2165 paires composées d’une mère et son enfant. Les mères devaient préciser à quelle fréquence elles lisaient à leur tout-petit à l’âge de 1 an et de 3 ans. Deux ans plus tard, les mères ont dû répondre à des questions sur la discipline employée et le comportement de leur enfant.

Sources : ScienceDaily et métro

SERVICES GOUVERNEMENTAUX

Aide juridique gratuite : plus de gens y ont droit

Depuis le 31 mai dernier, plus de personnes peuvent désormais bénéficier gratuitement de l’aide juridique. Le revenu maximal annuel qui permet de bénéficier de ce service a en effet été augmenté.

La Commission des services juridiques a décidé d’augmenter le seuil d’admissibilité à l’aide juridique gratuite en fonction de la hausse du salaire minimum du 1er mai dernier. Cette année, vous avez donc droit de bénéficier de l’aide juridique gratuite si vous êtes, par exemple :

  • une famille de deux adultes et deux enfants ou plus dont les revenus annuels bruts sont inférieurs à 37 307 $;
  • une famille d’un adulte et deux enfants ou plus dont les revenus sont inférieurs à 29 715 $.

Si vous n’avez pas droit à l’aide juridique gratuite, vous pourriez tout de même être admissible au volet contributif de l’aide juridique, dont le seuil maximal a aussi été augmenté. Grâce au volet contributif, il est possible d’être représenté par un avocat tout en connaissant d’avance le coût maximum des frais juridiques à débourser. Ces frais varient entre 100 $ et 800 $ selon la situation familiale et financière. Par exemple, une famille de deux adultes et deux enfants ou plus devra débourser 800 $ si son revenu annuel brut se situe entre 50 256 $ et 52 106 $. Cependant, la contribution baisse à 100 $ si leur revenu annuel brut se situe plutôt entre 37 307 $ et 39 156 $.

Vous pouvez vérifier votre admissibilité à ces deux volets de l’aide juridique sur le site de la Commission des services juridiques.

Sources : Commission des services juridiques et TVA

À lire aussi :

 

13 juin 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/AleksandarNakic, FatCamera et artisteer

Partager