En manchettes: lunettes de soleil, césarienne et parents bavards

En manchettes: lunettes de soleil, césarienne et parents bavards
En manchettes: lunettes de soleil, césarienne et parents bavards

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Protéger les yeux des enfants du soleil, recours à la césarienne et parents bavards


SANTÉ PRATIQUE

Des lunettes de soleil pour protéger les yeux des enfants?

À l’approche de l’été, plusieurs parents se demandent s’ils doivent faire porter des lunettes de soleil à leurs enfants. La réponse est oui.

Comme les enfants sont plus souvent dehors que les adultes et, qu’avant 10 ans, leurs yeux n’ont pas encore appris à se défendre contre le rayonnement solaire, ils sont plus sensibles aux effets néfastes du soleil. Il est donc conseillé de protéger les enfants avec un chapeau et des lunettes solaires.

Les lunettes doivent être étiquetées « UV 400 » ou « 100 % UV protection » pour assurer une protection optimale. Les mentions « UV 100 » ou « UV protection » ne sont pas suffisantes. De plus, les lunettes plus chères ne protègent pas nécessairement mieux que les autres.

Ce qu’il faut retenir sur la protection des yeux exposés au soleil :

  • Le soleil est plus dommageable lorsqu’il tape directement dans l’oeil en raison de sa position sur l’horizon. Au Québec, le risque est plus important entre 9 h et 10 h, puis entre 15 h 30 et 17 h, et ce, même s’il y a des nuages!
  • Les rayons UV contribuent au développement de la dégénérescence maculaire (maladie de l’oeil qui cause une perte de vision), du cancer de la peau des paupières et des cataractes à un âge précoce.
  • Lorsqu’il est reflété sur un lac, le sable, un revêtement métallique ou la neige, le rayonnement solaire est plus important. Les lunettes sont donc de mise même l’hiver!

Sources : The Conversation, et Contact

GROSSESSE

Accouchement : trop de césariennes?

Le pourcentage d’accouchements par césarienne a augmenté au Québec, passant de 20,9 % en 2002 à 24,9 % en 2015, notamment parce que les mères ont leurs enfants plus tard, révèlent les dernières statistiques sur le sujet.

Plusieurs de ces césariennes pourraient cependant être évitées, pense un chercheur québécois. Il croit qu’on peut diminuer le nombre de césariennes en détectant certains problèmes de santé durant le premier trimestre de grossesse. Par exemple, il est possible de réduire le risque de prééclampsie, qui provoque souvent des césariennes, en particulier pour les grossesses multiples.

Toujours selon le chercheur, de 10 à 15 % des césariennes prescrites en raison d’anomalies du pouls du bébé ne seraient pas nécessaires. Enfin, une maman peut, lorsque sa condition médicale le permet, choisir l’accouchement vaginal après une césarienne, en toute sécurité.

Les bienfaits des accouchements vaginaux sont importants, puisqu’ils se font plus souvent à terme que les césariennes, généralement prévues vers la 39e semaine. En naissant à maturité, le bébé a, entre autres, moins de risques de complications respiratoires et pulmonaires ainsi que de diabète.

Les césariennes sont toutefois nécessaires lorsque l’accouchement présente des risques pour la santé du bébé ou de la maman, par exemple lorsque le placenta est placé devant le col de l’utérus.

Source : Magazine Contact

DÉVELOPPEMENT

Vous parlez beaucoup? Votre enfant vous remercie!

Les enfants qui vivent dans un environnement où les adultes parlent beaucoup développeraient de meilleures capacités cognitives, rapporte une étude américaine.

Selon les résultats de cette étude, il existerait un lien entre la quantité de mots entendus par un tout-petit et certaines habiletés non verbales (ex. : raisonnement, capacités mathématiques et conscience des formes). De plus, la qualité du langage entendu aurait un impact positif sur son développement langagier. De fait, un enfant qui entend les adultes autour de lui employer un vocabulaire varié connaîtrait plus de mots.

Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont placé de minuscules micros dans les vêtements de 107 enfants âgés de 2 à 4 ans. Ils ont ensuite enregistré les interactions des tout-petits avec leurs parents pendant trois jours, jusqu’à 16 heures par jour. Durant cette période, les parents ont dû réaliser certaines tâches pour tester les capacités cognitives des tout-petits, comme du coloriage ou des jeux d’association.

En analysant l’impact des conversations entre parents et enfants, les chercheurs ont également remarqué que l’approche de parentalité positive – qui encourage la libre expression, l’exploration, la réflexion et le renforcement positif – était associée à moins d’agitation, d’agressivité et de désobéissance chez l’enfant.

Source : MedicalXpress

 

2 mai 2019

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/TMRoberts, LPETTET et pixelfusion3d

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