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Importance de la petite enfance pour les Québécois, causes de la hausse du poids des enfants et les oméga-3 pour prévenir les naissances prématuréesDÉVELOPPEMENT
Petite enfance : une priorité pour davantage de Québécois
Selon un sondage de l’Observatoire des tout-petits, de plus en plus de Québécois croient qu’il est important de se préoccuper du développement des enfants dès la petite enfance. Voici quelques faits saillants de ce sondage.
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93 % des Québécois sondés croient que le développement des enfants de 0 à 5 ans a un impact sur la réussite éducative.
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62 % jugent que le Québec n’en fait pas assez pour assurer le bon développement des tout-petits. Cette proportion était de 38 % en 2015.
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75 % des participants au sondage croient que le développement des enfants de 0 à 5 ans devrait être une priorité pour les décideurs publics, comparativement à 60 % en 2015.
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87 % des répondants jugent assez important ou très important que le gouvernement en fasse plus pour les enfants de 0 à 5 ans. Cette proportion est de 76 % envers les municipalités et de 73 % envers les employeurs.
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88 % des Québécois interrogés sont d’avis que les services de garde éducatifs à la petite enfance peuvent avoir un impact sur la réussite éducative des enfants.
Une majorité de répondants jugent aussi qu’il est important d’agir dès la grossesse. De fait, plus de 80 % sont d’accord avec le fait que le soutien des familles durant la grossesse peut avoir des impacts positifs à long terme sur le développement d’un enfant.
Ce sondage web a été mené par la firme Léger du 2 au 11 octobre dernier auprès de 1 260 répondants.
Source : Observatoire des tout-petits
SANTÉ
Hausse du poids des enfants : quelles sont les causes?
Au cours des 30 à 40 dernières années, le poids des enfants québécois a connu une forte hausse. Quelles sont les causes de cette augmentation au fil du temps? L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) s’est penché sur la question.
De 1978 à 2009, le pourcentage d’enfants québécois souffrant d’obésité est passé de 2 % à presque 10 %. L’une des conséquences de cette progression de l’obésité est l’apparition, en 1988, des premiers cas de diabète de type 2 chez les enfants. Depuis 2010, environ 100 enfants canadiens reçoivent un tel diagnostic chaque année.
Selon l’INSPQ, les nombreux changements apportés à notre mode de vie au fil des années peuvent expliquer cette augmentation du nombre d’enfants obèses ou en surplus de poids, dont :
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la grande présence de la restauration rapide : au Québec, on comptait d’ailleurs 8 000 restaurants de malbouffe en 2014;
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l’arrivée de l’ordinateur et des écrans, qui réduit le temps consacré à l’activité physique;
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l’augmentation des portions servies dans les restaurants;
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l’étalement urbain, qui fait que les enfants se déplacent plus en autobus ou en voiture et beaucoup moins à pied qu’il y a 30 ans;
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les publicités alimentaires présentes sur les sites web préférés des jeunes, dont la plupart portent sur des produits contenant beaucoup de gras, de sodium ou de sucre.
L’INSPQ a publié une ligne du temps qui permet de visualiser les causes ayant favorisé la progression de l’obésité au Québec, autant chez les enfants que chez les adultes.
Sources : INSPQ et Naître et grandir
GROSSESSE
Les oméga-3 : un atout pour une grossesse à terme
Prendre des suppléments d’oméga-3 pendant la grossesse diminuerait le risque d’accoucher prématurément, rapportent des chercheurs australiens.
En effet, la prise d’oméga-3 ferait baisser de 42 % le risque d’accoucher avant 34 semaines et de 11 % le risque de terminer la grossesse entre 34 et 37 semaines. En plus, les femmes enceintes qui prennent de tels suppléments courraient 10 % moins de risque d’avoir un bébé de faible poids.
Après avoir analysé 70 recherches portant sur l’impact des oméga-3 auprès de 20 000 femmes enceintes, les chercheurs ont conclu que ces bons gras réduiraient la production de la prostaglandine, une hormone qui déclenche les contractions. Ils suggèrent donc aux futures mamans de manger du poisson gras, comme le saumon et les sardines. Il est toutefois difficile de consommer assez d’oméga-3 uniquement par l’alimentation.
Les auteurs de l’étude recommandent donc aussi aux femmes enceintes de prendre des suppléments d’oméga-3 à partir de la 12e semaine de grossesse. Chaque comprimé devrait contenir au moins 500 mg de DHA (un type d’oméga-3).
Sources : The Conversation, Science Daily et Top Santé
22 novembre 2018
Par l’équipe de Naître et grandir
Photos : GettyImages/Dragonvanish, gilaxia et digitalskillet