En manchettes: sommeil de bébé, lecture chez les garçons et publicités visant les enfants

En manchettes: sommeil de bébé, lecture chez les garçons et publicités visant les enfants
En manchettes: sommeil de bébé, lecture chez les garçons et publicités visant les enfants

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Bébé ne fait pas ses nuits, inciter les garçons à lire davantage, publicités de malbouffe destinées aux enfants sur Internet


SOMMEIL

Bébé ne fait pas ses nuits? C’est normal!

Votre bébé de 6 mois se réveille encore la nuit? Pas de panique, c’est normal! Tous les enfants n’apprennent pas à dormir au même rythme, conclut une étude montréalaise.

Selon les résultats, 38 % des bébés de 6 mois ne feraient pas leurs nuits, soit dormir 6 heures de suite, alors que 57 % ne seraient pas capables de dormir 8 heures d’affilée. Même à 12 mois, 28 % ne feraient toujours pas leur nuit, et 43 % ne cumuleraient pas 8 heures de sommeil consécutives.

Ces situations sont normales et n’indiqueraient pas un problème de santé. L’étude n’a d’ailleurs fait aucun lien entre les réveils nocturnes et un retard de développement physique ou mental. Les petites nuits n’augmenteraient pas non plus le risque de dépression chez la mère.

Entre 4 et 11 mois, un bébé a besoin de 12 à 15 heures de sommeil, incluant les siestes de la journée. C’est d’ailleurs la durée totale de sommeil sur 24 heures qui est importante, et non seulement le nombre d’heures de sommeil de nuit, soulignent les auteurs de l’étude.

L’étude est basée sur les durées de sommeil rapportées par les mères de 388 bébés de 6 mois et de 369 bébés de 12 mois. L’humeur des mères et le développement psychomoteur et mental des enfants ont aussi été évalués à 6, 12 et 36 mois.

Sources : HealthyDay et Pediatrics

LECTURE

Comment inciter les garçons à lire plus?

De nombreuses enquêtes indiquent que les filles sont plus intéressées par les livres et plus compétentes en lecture que les garçons. Or, on s’y prendrait mal pour inciter les garçons à lire davantage, croit une chercheuse australienne.

En analysant le comportement des parents, elle s’est rendu compte qu’ils lisent davantage avec leurs filles et les encouragent plus à lire. Cela renforce l’idée que la lecture est une activité « de filles ». Pour leur part, les garçons sont souvent dirigés vers des livres « plus masculins », en général des histoires vraies et des bandes dessinées. Pourtant, les travaux de la chercheuse montrent que les garçons aiment aussi les romans et la fiction.

En les écartant de ce type de livres, on les prive de plusieurs bienfaits. En effet, la fiction favorise l’apprentissage d’expressions, une meilleure vitesse de lecture et le développement de l’empathie et de l’aptitude à prendre du recul. Les amateurs de fiction lisent aussi plus que les autres.

Voici quelques conseils pour faire lire les garçons :

  • Lire avec eux;
  • Leur proposer des ouvrages variés et mettre des livres « papier » à leur disposition;
  • Discuter avec eux de leurs lectures;
  • Les emmener à la bibliothèque, à une librairie, à un salon du livre ou au lancement d’un livre jeunesse;
  • Montrer l’exemple en lisant devant les enfants;
  • Ne pas faire de différence entre garçons et filles pour la lecture.

Sources : The Conversation et Alloprof

ÉCRANS

Trop de publicités de malbouffe destinées aux enfants sur Internet

Les enfants passent de plus en plus de temps sur le Web. Ils sont ainsi davantage exposés à des publicités qui les incitent à consommer des aliments malsains et des boissons sucrées, rapporte une étude menée par une chercheuse canadienne.

Selon ses résultats, les jeunes canadiens qui vont souvent sur des sites pour enfants seraient exposés, en moyenne, à 111 publicités de malbouffe par semaine. Environ 90 % des messages publicitaires portent sur des produits contenant beaucoup de gras, de sodium ou de sucre. Les annonces de gâteaux, de biscuits, de crème glacée, de céréales sucrées et de restaurants qui apparaissent sur les sites Web populaires, comme Roblox, Minecraft et Club Penguin, ciblent particulièrement les enfants de 2 à 11 ans.

La situation canadienne inquiète la chercheuse qui a passé en revue, pendant un an, les 10 sites Web les plus populaires chez les enfants de 2 à 11 ans et chez les jeunes de 12 à 17 ans. Devant l’énorme quantité de publicités recensées portant sur des aliments et des boissons, elle sonne l’alarme pour que le Canada modifie ses politiques et limite les messages alimentaires destinés aux enfants et aux adolescents.

Les enfants québécois, mieux protégés?
Au Québec, la Loi sur la protection du consommateur interdit la publicité destinée aux enfants de moins de 13 ans. Cette loi, unique en Amérique du Nord, s’applique à tous les médias et supports : télévision, radio, Web, applications, téléphones mobiles, etc. Elle est toutefois plus facile à faire appliquer à la télévision, par exemple, que sur le Web. En effet, la loi s’applique aux messages publicitaires « destinés à promouvoir un bien au Québec ». Ainsi, un site Web américain pour enfants intégrant des publicités d’une chaîne de restaurant ne contrevient pas à la loi parce qu’elles ne s’adressent pas spécifiquement aux enfants québécois. Ces derniers peuvent donc être autant exposés en ligne à la publicité que les autres enfants canadiens. Pour en savoir plus sur les impacts de la publicité destinée aux enfants : www.cqpp.qc.ca

Sources : Cœur + AVC, 100° et OPC

 

15 novembre 2018

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/PeopleImages, monkeybusinessimages et PeopleImages

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