En manchettes - 16 août 2018

En manchettes - 16 août 2018
En manchettes - 16 août 2018

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Cette semaine : des comportements alimentaires à éviter, les bienfaits des conversations sur le langage et la dépression post-partum chez les pères.


ALIMENTATION

Bébé : développer une relation saine avec les aliments

Dès les premiers mois de vie d’un enfant, certains comportements adoptés par les parents en lien avec l’alimentation peuvent être liés à une augmentation du risque de surpoids, selon des chercheurs américains.

Ils ont mené une étude auprès de 279 mères et leur bébé, de la naissance jusqu’à l’âge de 3 ans. Durant l’étude, la moitié des mères ont reçu des conseils d’infirmières axés sur les bonnes habitudes de vie.

Plusieurs de ces conseils visaient à établir tôt une relation saine avec les aliments. Par exemple, comment reconnaître les signes de faim, comment calmer bébé autrement que par le sein ou le biberon, pourquoi ne pas donner des aliments en récompense à un enfant, ne pas le forcer à « finir son assiette » ou pourquoi il est important d’exposer un enfant aux légumes même s’il ne les mange pas.

L’autre moitié des mères n’a pas reçu ce genre de conseils. Selon les résultats de l’étude, à l’âge de 3 ans, 11 % des enfants dont les mamans avaient reçu des conseils en lien avec l’alimentation étaient considérés en surpoids ou obèses. Cette proportion était de 20 % des enfants dans le groupe des mères qui n’a pas reçu ces conseils.

Selon les chercheurs, certaines habitudes en lien avec l’alimentation peuvent s’acquérir très tôt dans la vie. Par exemple, nourrir un enfant pour le calmer lui apprendrait que les aliments aident à réduire un stress ou à apaiser un chagrin et cela peut avoir à long terme un impact sur le poids.

Sources : The Telegraph et PennState

LANGAGE

Jaser avec les tout-petits renforcerait leurs neurones

Faire souvent la conversation avec son enfant aiderait au développement du cerveau et du langage, soutient une nouvelle étude américaine.

Selon cette étude, ce ne serait pas seulement la quantité de mots auxquels un tout-petit est exposé qui serait importante pour le développement de son langage, mais aussi sa participation à des conversations.

Les chercheurs ont analysé des images du cerveau d’enfants pour s’apercevoir que plus il y a d’échanges dans une conversation, plus les neurones forment des connexions dans les parties centrales à la compréhension du langage et à l’élocution. Et meilleures sont les connexions entre les neurones, mieux fonctionnera le cerveau! Selon leurs observations, ces tours de parole auraient un plus grand effet que le nombre de mots auxquels l’enfant est exposé. Cet effet serait d’ailleurs présent peu importe le statut socioéconomique de la famille.

Il s’agirait de la première étude qui établit un lien entre l’importance de parler aux enfants, le renforcement de la structure cérébrale et le développement des aptitudes langagières.

Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé toutes les conversations entre 40 enfants âgés de 4 à 6 ans et leurs parents pendant deux fins de semaine consécutives. Ils ont calculé le nombre de mots prononcés par les parents et ceux émis par l’enfant. Ils ont aussi analysé les interactions entre les deux, c’est-à-dire les échanges de paroles spontanées.

Source : Reuters

PARENTALITÉ

Pères : mieux dépister la dépression post-partum

Environ 10 % des nouveaux pères souffriraient de dépression post-partum, démontrent les récentes études. Or, beaucoup reste encore à faire pour aider ces pères, déplorent deux psychologues américains.

Ils recommandent que les pères soient eux aussi dépistés pour la dépression post-partum dès l’annonce de la grossesse. Il s’agit d’un défi, car les hommes ont moins tendance à consulter que les femmes.

Les spécialistes connaissent donc mal l’ampleur de la dépression paternelle, et peu d’entre eux ont la formation nécessaire pour venir en aide aux nouveaux pères. La recherche devrait d’ailleurs s’intéresser davantage au post-partum masculin, croient les deux psychologues.

Les symptômes du post-partum des pères diffèrent de ceux des mères. Les hommes seraient plus irritables et auraient tendance à s’isoler socialement alors que les femmes sont généralement plus tristes et pleurent souvent. Les deux psychologues ont remarqué que le support des amis semble particulièrement important pour la santé mentale des nouveaux pères.

Source : HealthyDay

 

Par l’équipe de Naître et grandir

Naître et grandir

 

Photos : GettyImages/castenoid, Aldo Murillo et AleksandarNakic

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