Condition physique des garçons, moins bonne qu’il y a 20 ans

Condition physique des garçons, moins bonne qu’il y a 20 ans
Condition physique des garçons, moins bonne qu’il y a 20 ans

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Les garçons seraient en moins bonne forme physique qu’il y a 20 ans, qu’ils soient obèses ou non, indique une étude espagnole.

24 juillet 2018 | Les garçons seraient en moins bonne forme physique qu’il y a 20 ans, qu’ils aient ou non un problème de poids, indique une étude espagnole.

En effet, la capacité cardiorespiratoire et la capacité de récupération après l’effort ont beaucoup diminué depuis 20 ans chez tous les garçons étudiés, peu importe leur poids. Ce résultat est important, car la capacité de récupération est un indicateur de la forme physique d’une personne et de son risque de développer des maladies cardiovasculaires dans le futur.

De plus, les garçons ayant un poids santé ont obtenu des résultats beaucoup moins bons à un test de course navette que ceux évalués il y a 20 ans. Par contre, parmi les garçons obèses d’aujourd’hui et d’alors, les résultats à ce test sont restés sensiblement les mêmes.

Les résultats de cette étude indiquent donc que l’indice de masse corporelle (IMC) ne serait pas, à lui seul, un indicateur fiable du futur état de santé d’un enfant, soulignent les chercheurs. Pour cette raison, ils croient qu’il est important de ne plus simplement se concentrer sur le poids d’un enfant, mais aussi sur sa condition physique. Les auteurs de l’étude recommandent donc d’encourager la pratique d’activités physiques chez les enfants afin d’améliorer leur capacité cardiorespiratoire et leur capacité de récupération.

Pour arriver à ces résultats, les chercheurs ont comparé les évaluations, réalisées en 2016, de la condition physique de garçons de 11 ans (213 de poids normal et 139 obèses) à des évaluations similaires réalisées en 1996 (132 garçons de 11 ans de poids normal et 72 obèses). Ces enfants étaient munis d’un moniteur cardiaque afin d’enregistrer leurs battements de coeur au cours d’une épreuve de course navette. Par la suite, la vitesse à laquelle ils récupéraient après cet effort physique était calculée.

Source : Eurekalert


Marie-Claude Ouellet — Agence Science-Presse

 

Photo : GettyImages/fstop123

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