Manger en famille: des bienfaits à long terme

Manger en famille: des bienfaits à long terme
Manger en famille: des bienfaits à long terme

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Les repas en famille auraient des effets positifs sur la santé physique et les habiletés sociales des enfants, indique une étude montréalaise.

16 janvier 2018 | Manger en famille aurait des effets positifs à long terme sur le bien-être physique et mental des enfants, révèle une étude réalisée par des chercheuses de l’Université de Montréal.

Leurs résultats indiquent en effet que les enfants qui mangent souvent en famille dans un environnement agréable à 6 ans auraient plus tendance à être en meilleure condition physique à l’âge de 10 ans. Ces enfants consommeraient aussi moins de boissons gazeuses.

Les chercheuses ont aussi noté que les enfants prenant des repas en famille dans un climat harmonieux sembleraient faire preuve de meilleures habiletés sociales (moins de comportements agressifs, oppositionnels ou antisociaux) à l’âge de 10 ans. Les auteures de l’étude croient que la présence des parents pendant les repas permettrait aux enfants d’observer des interactions sociales dans un milieu familier et sécurisant, d’expérimenter différentes façons d’interagir avec les autres, en plus d’apprendre à aborder des problèmes du quotidien.

Les chercheuses encouragent donc les parents à manger en famille, à fermer les écrans à table et à faire des repas une expérience agréable où les reproches n’ont pas leur place. Les repas en famille sont un bon moment pour resserrer les liens familiaux, avoir un contact visuel entre parents et enfants et discuter des préoccupations de chacun, ajoutent-elles.

Pour arriver à ces résultats, les auteures de l’étude ont analysé les données recueillies lors de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ) au sujet de 1492 enfants. Lorsque ces derniers étaient âgés de 6 ans, leurs parents ont répondu à des questions à propos de l’environnement habituel dans lequel les repas étaient pris à la maison. Quatre ans plus tard, ces enfants, alors âgés de 10 ans, ont répondu à des questions concernant leurs habitudes de vie et leur bien-être psychosocial. Leurs parents et leur enseignant ont aussi été interrogés à ce sujet. Dans leur analyse, les chercheuses ont contrôlé les variables qui auraient pu avoir une influence sur l’interprétation des résultats de l’étude (ex. : tempérament de l’enfant, son indice de masse corporelle et celui de ses parents).

Sources : Université de Montréal, National Center for Biotechnology Information et La Presse


Marie-Claude Ouellet — Agence Science-Presse

 

Photo : GettyImages/monkeybusinessimages

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