Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.
L’accouchement des femmes qui se sont plus entraînées avec un ballon d’exercice serait plus court, selon une étude de l’Université de Montréal.
26 octobre 2017 | S’entraîner avec un ballon d’exercice pendant la grossesse pourrait réduire le temps d’accouchement, selon une petite étude de l’Université de Montréal.
Les résultats de l’étude montrent en effet que les femmes ayant consacré le plus de temps à s’entraîner sont celles qui ont eu les accouchements les plus courts. La différence s’est principalement fait sentir au cours des phases de dilatation du col de l’utérus et de l’expulsion du bébé. De plus, les participantes à l’étude ont moins eu recours à l’épidurale. En effet, 46 % d’entre elles l’ont eu alors qu’en général 78 % des femmes la recevraient.
Selon les auteures de l’étude, faire de l’exercice avec un ballon faciliterait l’accouchement en renforçant et en assouplissant les muscles de la ceinture pelvienne, une partie du corps peu sollicitée dans la vie de tous les jours. Les mouvements effectués sur le ballon augmenteraient aussi la mobilité du bassin, ce qui pourrait faciliter le passage de la tête du bébé lorsqu’elle s’y engage.
Les bienfaits de l’entraînement avec un ballon seraient encore plus grands lorsque les exercices sont faits dans le cadre d’un cours plutôt qu’à la maison. Dans un cours, les femmes font une plus grande variété de mouvements que lorsqu’elles sont chez elles, expliquent les chercheuses.
Par ailleurs, s’adonner à un entraînement fréquent avec un ballon d’exercice n’aurait pas d’effet négatif sur le poids du bébé à la naissance ni sur ses résultats au test d’Apgar, qui mesure l’état de santé du nouveau-né.
Pour arriver à ces résultats, les auteures de l’étude ont calculé les heures d’entraînement de 30 femmes enceintes participant à un programme d’exercices avec un ballon. Ce programme avait été conçu pour préparer le corps des femmes enceintes à l’accouchement. Le temps d’entraînement incluait le temps passé à faire les exercices avec un ballon lors des cours du programme et à la maison. Les chercheuses ont aussi recueilli des données au sujet de l’accouchement des participantes à l’étude.
Marie-Claude Ouellet — Agence Science-Presse
Source : Université de Montréal
Photo : GettyImages/dolgachov