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Les enfants qui sont physiquement actifs risqueraient moins de connaître des problèmes de santé mentale plus tard.
3 février 2017 | Les enfants qui sont physiquement actifs risqueraient moins de souffrir de symptômes de dépression par la suite, révèle une étude norvégienne.
Cette étude serait d’ailleurs la première qui suggère que l’activité physique peut être utilisée pour prévenir la dépression dès l’enfance. Les chercheurs ont observé que les enfants étudiés qui faisaient davantage d’activités physiques à l’âge de 6 ans et de 8 ans présentaient moins de symptômes dépressifs 2 ans plus tard.
Les activités pratiquées par les enfants étudiés étaient d’intensité modérée à élevée. Cela signifie que ces exercices les faisaient transpirer et respirer plus rapidement.
L’activité physique n’aurait donc pas seulement des bénéfices physiques, mais protégerait aussi contre la dépression, concluent les chercheurs. D’autres études avaient d’ailleurs déjà démontré un tel effet de l’exercice, mais chez les adultes et les adolescents seulement.
Les chercheurs n’ont toutefois pas noté de lien entre les symptômes dépressifs et les activités sédentaires comme regarder la télévision ou jouer à des jeux vidéo. Selon les auteurs de l’étude, cela signifie qu’il n’est pas suffisant de limiter le temps passé devant les écrans. Pour favoriser la santé mentale des enfants, il faut surtout les inciter à être plus actifs.
Ces résultats ont été obtenus en étudiant 700 enfants âgés de 6 à 10 ans.
Sources : Eurekalert et Pediatrics
Kathleen Couillard – Agence Science-Presse
Photo : GettyImages/FatCamera