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Jusqu’à 23 mois, les tout-petits auraient 75 % moins de risques d’être blessés gravement ou de mourir dans un siège tourné vers l’arrière.
26 septembre 2016 | Le magazine américain de consommation Consumer Reports met les parents en garde contre la tentation de retourner trop rapidement le siège d’auto de leur enfant vers l’avant. Jusqu’à 23 mois, les tout-petits auraient en effet 75 % moins de risques d’être blessés gravement ou de mourir dans un siège tourné vers l’arrière.
Selon le magazine, un siège tourné vers l’arrière répartit mieux l’énergie générée par la collision. Il limite aussi les mouvements de la tête, ce qui diminue les blessures au cou. Enfin, la position tournée vers l’arrière permet à l’enfant d’être mieux contenu par le système de retenue.
Certains parents sont toutefois réticents à garder leur enfant tourné vers l’arrière quand il grandit, car ils craignent que cette position soit inconfortable. Or, les enfants sont beaucoup plus flexibles qu’on le croit, peut-on lire dans l’article. Les sièges tournés vers l’arrière sont aussi plus efficaces pour diminuer le risque de blessures aux jambes et aux pieds. Par conséquent, lorsque l’enfant devient trop grand pour son siège de bébé, les parents devraient opter pour un siège d’enfant tourné vers l’arrière. Cette recommandation est également partagée par l’Académie américaine de pédiatrie.
C’est aussi l’avis de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ). L’organisme recommande d’asseoir l’enfant dans un siège orienté vers l’arrière le plus longtemps possible et de respecter les limites de taille et de poids du fabricant, même si les jambes touchent le dossier de la banquette arrière.
Par ailleurs, le passage du siège de bébé vers le siège d’enfant devrait se faire avant l’âge d’un an, soulignent les auteurs du magazine. Des tests de collisions réalisés par Consumer Reports démontrent qu’à partir de 12 mois, les sièges d’enfants sont plus efficaces que les sièges de bébé pour éviter que la tête de l’enfant ne frappe l’arrière du siège avant lors d’une collision. Il serait d’ailleurs préférable de se fier à la taille de l’enfant plutôt qu’à son poids pour déterminer le type de siège approprié, puisque la taille atteint souvent la limite maximale fixée par le fabricant bien avant le poids.
Source : Consumer Reports
Kathleen Couillard – Agence Science-Presse
Photo : iStock.com/zer05