Vaccin contre la varicelle: une deuxième dose dès avril

Vaccin contre la varicelle: une deuxième dose dès avril
Vaccin contre la varicelle: une deuxième dose dès avril

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Au Québec, les enfants de 4 à 6 ans recevront dorénavant une deuxième dose du vaccin contre la varicelle.

21 mars 2016 | À partir du mois d’avril, les tout-petits de 4 à 6 ans pourront recevoir gratuitement une deuxième dose du vaccin contre la varicelle, a annoncé le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Selon le Comité sur l’immunisation, cette dose supplémentaire offrirait une protection plus efficace et plus durable pour les enfants.

Pour la majorité des enfants, la deuxième dose sera administrée lors du rappel du vaccin dcaT-Polio déjà prévu au calendrier de vaccination. Au Québec, depuis 2006, tous les enfants peuvent recevoir gratuitement une dose du vaccin contre la varicelle à l’âge de 18 mois.

Avant l’instauration du programme en 2006, environ une centaine d’enfants étaient hospitalisés chaque année en raison d’une complication due à la maladie. La vaccination contre la varicelle a réduit le nombre de cas de 90 %.

Des études réalisées aux États-Unis et en Europe ont toutefois révélé qu’une deuxième dose du vaccin offrait une plus grande protection contre les cas de varicelle dits modérés à sévères. Aux États-Unis, l’introduction d’une deuxième dose du vaccin contre la varicelle a été suivie d’une diminution supplémentaire du nombre de cas à l’échelle du pays. Par ailleurs, une deuxième dose du vaccin est déjà offerte dans toutes les autres provinces canadiennes.

Dans la majorité des cas, les enfants qui reçoivent le vaccin contre la varicelle n’ont aucun effet secondaire. Certains enfants vaccinés pourraient tout de même attraper la varicelle, mais leurs symptômes seront légers et les complications, moins nombreuses.

La varicelle est une maladie infectieuse très contagieuse, mais généralement sans danger. Elle peut avoir des conséquences graves (ex. : pneumonie, encéphalite, streptocoque invasif) chez les bébés, les adultes et les personnes ayant un système immunitaire affaibli. Cependant, ces complications sont rares. Chez une partie de la population, le virus peut aussi ressurgir à l’âge adulte et causer le zona.


Sources : Ministère de la Santé et des Services sociaux et Institut national de santé publique du Québec

Kathleen Couillard – Agence Science-Presse

 

Photo : iStock.com/monkeybusinessimages

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