Voici des trucs et astuces de parents qui sont parvenus à faire participer leur enfant aux tâches ménagères. Oui, c’est possible!
30 décembre 2015 | Vous vous êtes donné comme mission de faire participer vos tout-petits aux tâches ménagères en 2016? Voici pour vous aider des trucs et astuces de parents qui y sont parvenus. Oui, c’est possible!
Lorsqu’on la félicite sur la propreté de sa maison malgré ses 3 jeunes enfants et sa vie professionnelle active, Geneviève Hudon dévoile un de ses trucs, sourire en coin : « Je suis Miss bac Rubbermaid! C’est la meilleure astuce que j’ai trouvée pour que les enfants m’aident à ranger les jouets. »
Comme dans la majorité des familles, faire collaborer ses bouts de choux aux tâches ménagères est un travail de tous les jours, mais payant si tous ces petits gestes ne sont pas perçus comme une obligation ou un aspect négatif du quotidien.
« Le plus important, c’est de développer leur réflexe d’aider, que ça devienne un automatisme, souligne Geneviève, maman d’Emma, 4 ans, de Mathias, 2 ans, et de Justin, 3 mois. Jusqu’à présent, les deux aînés collaborent pour le plaisir, ça leur vient naturellement. » Une belle valeur à développer et à encourager tôt dans la vie de l’enfant!
Prendre le temps et être stratégique
Le résultat n’est pas toujours parfait, mais c’est, selon Geneviève, primordial de lâcher prise sur le fait que c’est souvent beaucoup plus long et différent de sa façon de faire. « Il m’arrive de repasser derrière eux, mais toujours à leur insu », avoue-t-elle.
Ajuster les tâches en fonction de la personnalité et de l’humeur de chaque enfant est gage de succès dans plusieurs familles. « On évite de les solliciter quand ils sont fatigués, et les outils qu’on leur propose doivent être adaptés pour leur faciliter la tâche. D’ailleurs, depuis que j’ai acheté un coffre à jouets de la Reine des neiges, ma fille est beaucoup plus motivée à ranger sa chambre », raconte Geneviève.
Anybel Roussy, maman de Louis-Félix, 3 ans, et de Laurence, 6 mois, abonde dans le même sens. « Mon plus vieux a son plumeau coloré et un petit balai à sa hauteur. Ça le responsabilise! »
Commencer tôt semble aussi être une stratégie gagnante. « Depuis qu’ils sont tout petits, j’implique mes garçons dans la préparation des repas avec leurs petits chapeaux de chef, raconte Annie Bélanger, la maman d’Elliot, 5 ans, et d’Arnaud, 3 ans. »
Le rangement des jouets est une autre habitude que ses enfants ont prise très jeune. « Depuis toujours, ils doivent, avant de sortir un nouveau jeu, ranger le précédent. Aucun compromis là-dessus! » Naturellement, Arnaud imite aussi son grand frère et il aide souvent avec le balayage ou la vaisselle.
Joindre l’utile à l’agréable
Chez Geneviève, les tâches ménagères sont souvent présentées sous forme de jeu : qui va porter le plus de déchets à la poubelle, le premier qui fait disparaître ses vêtements dans ses tiroirs, etc. « J’arrive parfois à trouver un petit côté éducatif à certaines tâches! Quand je fais le lavage avec eux, j’en profite pour pratiquer les couleurs! »
Le secret d’Anybel : accomplir soi-même les tâches dans le plaisir et l’humour, sans oublier de féliciter l’enfant qui participe. « Quand je nettoie le plancher, je choisis une musique rythmée. Je danse, je chante et mon fils m’imite, car il associe la tâche à quelque chose d’amusant! »
L’environnement dans lequel un enfant évolue semble également influencer grandement sa participation. « Avant, mon fils avait tendance à en faire trop pour un petit bonhomme de son âge, confie Anybel, qui se considère comme une ménagère « obsessive ». « Maintenant, je garde des tâches pour le soir, car je ne veux pas qu’il devienne aussi maniaque que moi… C’est un enfant après tout! » De son côté, Annie n’imposera jamais à ses enfants de faire leur lit. « Mon chum et moi ne faisons jamais le nôtre! », avoue-t-elle.
Sandra Mathieu - 37e AVENUE