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Les parents qui ont recours aux médecines douces pour soigner leurs enfants ne le mentionneraient pas à leur médecin lorsqu’ils le consultent.
7 décembre 2015 | Les parents qui ont recours aux médecines alternatives pour soigner leurs enfants ne le mentionneraient pas à leur médecin lorsqu’ils le consultent, selon une étude réalisée en Australie.
Les chercheurs ont constaté que près de la moitié des parents qu’ils ont interrogés avaient utilisé au cours des 12 derniers mois des traitements alternatifs pour soigner leur enfant. Ces traitements incluaient la chiropractie, l’aromathérapie, l’ostéopathie, l’homéopathie, la kinésiologie, l’hypnose ou la massothérapie. Cependant, seulement 20 % d’entre eux avaient informé leur médecin qu’ils avaient eu recours à ces traitements pour leurs enfants dans la semaine précédant la consultation.
Selon les auteurs de l’étude, il est pourtant très important que le médecin soit au courant de tous les traitements reçus par l’enfant, qu’ils soient traditionnels ou alternatifs. En effet, même si ces traitements sont souvent présentés comme naturels et sans danger, ils peuvent quand même interférer avec un traitement prescrit par le médecin.
Par ailleurs, les chercheurs rappellent que l’efficacité de certains de ces traitements n’a toujours pas été démontrée. Leur utilisation ne devrait donc pas remplacer une consultation avec un professionnel de la santé ou retarder un traitement conventionnel.
Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont interrogé 800 parents qui s’étaient présentés à une urgence pédiatrique avec leur enfant.
Sources : Sydney Morning Herald et Australasian College for Emergency Medicine