Comportement: mettre des mots sur les émotions

Comportement: mettre des mots sur les émotions
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Les tout-petits ayant une meilleure compréhension de leurs émotions auraient moins de problèmes de comportement.
Agence Science-Presse

11 septembre 2015 | Les tout-petits ayant une meilleure compréhension de leurs émotions auraient moins de problèmes de comportement. Grâce à des interventions simples, les parents pourraient aider leurs enfants à acquérir cette habileté, indique une étude américaine.

Mieux comprendre ses émotions et les lier à une expérience qu’ils ont déjà vécue permettrait en effet aux enfants de les verbaliser. En mettant des mots sur leurs besoins et leurs souhaits, les tout-petits n’auraient alors plus besoin de poser des gestes physiques pour communiquer comment ils se sentent.

Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs ont demandé à des mères de regarder un livre d’images sans mots avec leur enfant. Le livre présentait plusieurs émotions, comme la joie, la tristesse et la colère. Les mères devaient nommer ces émotions (« La petite fille est triste ») et les mettre en contexte (« Elle est triste, car elle a perdu son oiseau »). Les mères associaient ensuite l’émotion à une expérience vécue par leur enfant (« Tu te souviens, tu étais triste quand tu as perdu ton toutou. »). Lorsqu’ils ont évalué le comportement des tout-petits 7 mois plus tard, les chercheurs ont remarqué que les enfants avec des problèmes de comportements au début de l’expérience avaient vu leur comportement s’améliorer fortement grâce à cette intervention.

Les parents devraient aider leurs enfants à comprendre leurs émotions tout au long de l’enfance, ajoutent les chercheurs. Discuter des émotions peut d’ailleurs se faire à tout moment : dans la voiture, dans le parc, à l’épicerie. Au fil du temps, ces mini-conversations constitueront un ensemble d’expériences très riches pour les enfants, concluent les auteurs.

Cette étude a été réalisée auprès de 89 enfants âgés entre 18 et 24 mois qui provenaient de familles à faible revenu.


Sources : Science Daily et Journal of Developmental Behavioral Pediatrics

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