Faire des blagues avec son enfant, bon pour son développement

Faire des blagues avec son enfant, bon pour son développement
Faire des blagues avec son enfant, bon pour son développement

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


Faire des blagues ou jouer à faire semblant avec un enfant l’aiderait à développer sa pensée abstraite, croient des chercheurs britanniques.
Agence Science-Presse

28 août 2015 | Faire des blagues ou jouer à faire semblant avec un enfant l’aiderait à développer sa pensée abstraite, croient des chercheurs britanniques. Un tout-petit apprendrait ainsi que les paroles et les gestes d’une personne ne représentent pas toujours la réalité.

Les résultats de l’étude indiquent d’ailleurs que les tout-petits peuvent faire la différence entre un parent qui fait une blague et un parent qui joue à faire semblant dès l’âge de 16 mois. Les enfants se baseraient alors sur des indices donnés par les parents eux-mêmes. En effet, les parents ne se comporteraient pas tout à fait de la même manière dans ces deux situations. Par exemple, quand ils blaguent, les parents montrent clairement qu’ils ne sont pas sérieux. Cependant, quand ils s’amusent à faire semblant, ils jouent leur rôle avec plus de conviction. Les tout-petits percevraient rapidement cette nuance et l’exprimeraient par des gestes s’ils sont plus jeunes et par des mots s’ils sont plus âgés.

Comprendre comment plaisanter est une habileté essentielle. Elle permet de maintenir de bonnes relations, d’être créatifs et d’apprécier la vie, expliquent les auteurs de l’étude. Jouer à faire semblant est également bénéfique puisque les enfants acquièrent alors de nouvelles informations et pratiquent de nouvelles compétences. Enfin, faire la différence entre plaisanter et jouer à faire semblant aide à faire des liens et à penser de manière abstraite. Les enfants apprendraient ainsi à reconnaître une information qui est sérieuse et une qui ne l’est pas, concluent les chercheurs.

Cette étude a été réalisée auprès de 40 enfants âgés de 16 à 20 mois et de leurs parents.


Sources : Science Daily, Cognitive Science et University of Sheffield

Partager