Des textos pour soutenir les mères en dépression

Des textos pour soutenir les mères en dépression
Des textos pour soutenir les mères en dépression

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L’envoi de textos automatisés serait un outil complémentaire à la thérapie et apporterait un peu plus de soutien aux mères touchées par la dépression.
Agence Science-Presse

24 avril 2015 | L’envoi de textos serait un outil complémentaire à la thérapie permettant d’apporter un peu plus de soutien aux mères touchées par la dépression, estiment des chercheurs américains.

Dans cette étude, 54 mères issues de minorités ethniques et à haut risque de dépression post-partum ont reçu des messages textes de soutien 4 fois par semaine pendant 6 mois, en plus de suivre une thérapie sous la supervision d’un professionnel. En tout, 4 158 textos, soit 86 % des messages envoyés, ont été livrés avec succès directement au téléphone cellulaire des patientes.

La vaste majorité (89 %) des mères qui ont participé au projet estiment que ces messages ont eu une influence positive sur leur motivation et sur le traitement de leurs symptômes dépressifs. De plus, 75 % d’entre elles ont partagé ces messages textes avec leur entourage.

Les messages contenaient soit de l’information (« Développer une routine est réconfortant pour votre bébé »), soit des pistes de réflexion et de motivation (« Aujourd’hui, efforçons-nous de prendre des décisions basées sur des faits et non pas sur nos émotions »). Certains de ces messages permettaient également aux mères de répondre pour demander du soutien par téléphone. Selon les chercheurs, 5 % de ces messages ont reçu une réponse positive.

Pour les femmes issues de minorités ethniques, demander de l’aide est parfois considéré comme un signe de faiblesse par leur entourage, expliquent les auteurs. L’envoi automatisé de textos constituerait donc un moyen simple, efficace et peu couteux de leur offrir un soutien complémentaire à la thérapie, tout en respectant leur vie privée. Cette intervention pourrait également avoir un grand impact sur le bien-être et le développement de leurs enfants, concluent les chercheurs.


Sources : Eurekalert et JMIR Mental Health

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