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Si vous allaitez, vous serez heureuse d’apprendre qu’il n’y a pas de problèmes à prendre un verre à l’occasion pendant l’allaitement.
18 décembre 2014 – Durant le temps des Fêtes, les opportunités de prendre de l’alcool se multiplient. Si vous allaitez, vous serez donc heureuse d’apprendre qu’il n’y a pas de problèmes à boire un verre à l’occasion pendant l’allaitement.
Les bébés allaités ne reçoivent en effet qu’une petite partie de l’alcool consommé par leur mère, car celui-ci passe dans le lait maternel de la même façon qu’il se retrouve dans le sang. Par conséquent, si votre sang contient 0,08 % d’alcool après 2 consommations d’alcool, c’est aussi le cas de votre lait. Certains experts disent même que si vous êtes assez sobre pour conduire, vous l’êtes assez pour allaiter.
Consommation élevée : à éviter!
Consommer une grande quantité d’alcool pendant l’allaitement peut nuire à la production de lait et diminuer la quantité de lait bu par le bébé. La consommation importante d’alcool affecterait aussi le sommeil et le développement moteur du nourrisson.
Selon eux, les avantages de l’allaitement maternel sont plus grands que les risques d’une consommation d’alcool légère et occasionnelle (moins de 2 consommations par semaine). De plus, il n’existe pas d’études démontrant qu’une telle consommation peut nuire au bébé. L’Académie américaine de pédiatrie classe d’ailleurs l’alcool dans les substances compatibles avec l’allaitement.
Les mères qui souhaitent diminuer au minimum la quantité d’alcool que recevra leur enfant peuvent allaiter juste avant de prendre un verre ou attendre 2 à 3 heures par consommation avant de donner le sein. Si vous prévoyez boire plus de 2 verres, il est toutefois préférable d’arrêter l’allaitement au sein en attendant que votre corps ait éliminé l’alcool. Vous pouvez alors tirer votre lait au préalable et l’offrir au biberon.
Femmes enceintes
Il est recommandé de s’abstenir de consommer de l’alcool durant la grossesse. L’alcool consommé passe directement du sang de la mère au sang du bébé à travers le placenta. Il a été démontré que l’alcool peut avoir des effets néfastes sur le fœtus et que plus la quantité d’alcool ingérée durant la grossesse est élevée, plus les risques de dommages pour la femme enceinte et le fœtus sont grands.
Les connaissances scientifiques actuelles ne permettent pas non plus de déterminer la quantité d’alcool qu’une femme enceinte peut consommer sans nuire à la santé et au développement de son bébé.
Sources : Mieux vivre avec notre enfant de la grossesse à deux ans et Bien vivre l’allaitement, édition Hurtibise
Équipe Naître et grandir