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Les enfants consommant seulement des boissons de riz, de soya, d’amande ou du lait de chèvre seraient 2 fois plus à risque de manquer de vitamine D.
27 octobre 2014 | Les enfants qui consomment seulement des boissons de riz, de soya, d’amande ou du lait de chèvre seraient 2 fois plus à risque de manquer de vitamine D que ceux qui consomment du lait de vache, suggère une étude ontarienne.
Les scientifiques ont aussi constaté que pour chaque portion de 250 ml consommée chaque jour, le niveau de vitamine D dans le sang diminuerait de 5 % chez les enfants qui boivent ces autres boissons. Au Canada, l’ajout de vitamine D n’est pas obligatoire dans les autres boissons comme c’est le cas pour le lait de vache. Les chercheurs croient que cela expliquerait le taux plus faible de vitamine D chez les enfants qui consomment régulièrement ces types de boisson.
Quelle quantité de vitamine D?
Il est difficile d’atteindre les apports recommandés par l’alimentation seulement. C’est pourquoi de plus en plus de pédiatres et de nutritionnistes recommandent que les enfants prennent un supplément de 400 UI en plus de leurs deux verres de lait quotidiens. Les bébés allaités devraient aussi recevoir un supplément de 400 UI de vitamine D par jour, le lait maternel n’en contenant pas assez.
Selon la nutritionniste Anne-Marie Roy, les boissons de soya sont toutefois très souvent fortifiées avec du calcium et de la vitamine D. Le Guide alimentaire canadien reconnaît d’ailleurs depuis 2007 cette boisson comme un bon substitut aux produits laitiers. Elle suggère donc aux parents dont les enfants ne boivent pas de lait de vache de vérifier sur l’étiquette nutritionnelle la teneur en vitamine D des autres boissons. Une portion de 250 ml devrait apporter 45 % de la valeur quotidienne recommandée, comme c’est le cas pour le lait de vache et certaines boissons de soya fortifiées.
La vitamine D est essentielle au développement de l’enfant et à la bonne croissance de ses os. Elle est normalement produite par la peau en réaction à l’exposition au soleil. Le problème, c’est qu’au Canada, l’ensoleillement et la puissance des rayons solaires sont insuffisants d’octobre à avril. C’est pourquoi Anne-Marie Roy conseille aux parents de donner des suppléments de vitamine D à leur enfant, qu’il boive du lait de vache ou non.
Cette étude a été menée sur 3821 enfants de 1 à 6 ans recrutés dans la grande région de Toronto. Les chercheurs ont mesuré les niveaux sanguins de vitamine D et ont interrogé les parents pour connaître les habitudes alimentaires des tout-petits. Parmi eux, 496 consommaient principalement des boissons autres que le lait de vache.
Sources : ScienceDaily et Canadian Medical Association Journal