Le cerveau des papas impliqués, plus réceptif aux pleurs de bébé

Le cerveau des papas impliqués, plus réceptif aux pleurs de bébé
Le cerveau des papas impliqués, plus réceptif aux pleurs de bébé

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Plus un père s’occuperait de son enfant, plus l’interaction entre les régions émotive et cognitive du cerveau serait importante.
Agence Science-Presse

2 juin 2014 | Le cerveau des papas qui prennent davantage soin de leur poupon s’adapterait afin de rendre ces derniers plus réceptifs affectivement aux pleurs du bébé, révèle une étude israélienne réalisée auprès de 89 parents.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé l’activité cérébrale de 3 groupes de parents alors qu’ils visionnaient des vidéos les montrant en train d’interagir avec leur bébé.

Ils ont ainsi pu observer que le cerveau des mères, assumant les principales responsabilités liées aux soins de leur enfant, s’activait plus intensément au niveau de l’amygdale, une région reconnue dans le contrôle des émotions.

Chez les pères hétérosexuels dont la conjointe s’occupait davantage du poupon, c’est une région reliée à la cognition, nécessaire à l’interprétation des pleurs et des signaux non verbaux du bébé qui était plutôt activée.

Enfin, les pères homosexuels qui avaient la responsabilité des soins du bébé présentaient, quant à eux, une hausse simultanée de l’activité cérébrale dans ces deux régions.

Selon les chercheurs, ce phénomène de double activation ne serait pas lié à l’orientation sexuelle, mais bien à l’implication parentale. En effet, plus un père s’occuperait de son enfant, plus l’interaction entre les régions émotive et cognitive du cerveau serait importante. Par conséquent, chez les parents homosexuels qui assument les deux rôles parentaux, le cerveau se développerait de façon à intégrer les structures cérébrales nécessaires à chacun de ces rôles.


Sources : The Telegraph et PNAS

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