Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.
Les cas d’ingestion d’aimants chez les enfants auraient triplé entre les périodes 2002-2009 et 2010-2012, révèle une étude canadienne.
30 mai 2014 | Les cas d’ingestion d’aimants chez les enfants auraient triplé entre les périodes 2002-2009 et 2010-2012, relève une équipe de recherche canadienne.
À la fin de la seconde période, les chercheurs auraient aussi constaté une fréquence 10 fois plus élevée de blessures, causées par l’ingestion de plusieurs aimants à la fois. Ils sont arrivés à ces conclusions après avoir analysé 2 722 cas d’ingestion d’un corps étranger traités entre 2002 et 2012 à l’urgence de l’Hôpital pour enfants malades de Toronto.
Parmi ces cas, 94 ont été confirmés comme étant liés à un aimant, et 30 de ceux-ci concernaient l’ingestion de plus d’un aimant. Parmi tous les cas répertoriés, 6 ont nécessité une chirurgie pour prévenir l’infection ou la perforation imminente de l’intestin. L’âge médian des enfants ayant avalé un ou plusieurs de ces aimants était de 4 ans et demi.
Depuis 2009, plusieurs ensembles de petits aimants sphériques sont apparus sur les rayons de jouets. Ces nouveaux aimants de type néodyme-fer-bore possèdent un magnétisme plus fort et sont également plus petits. La taille des aimants aurait ainsi diminué de 70 % depuis 10 ans, ont constaté les chercheurs.
Santé Canada a déjà émis des avertissements concernant les dangers reliés à ces petits aimants puissants que l’on retrouve dans certains jouets pour enfants (casse-tête, jeux de construction, figurines, poupées, ensembles de train, etc.). Ce type d’aimants se retrouve aussi dans plusieurs jeux et articles pour adultes (casse-tête, jeux de sculpture, articles ménagers, accessoires de bureau et accessoires de relaxation).
Sources : Eurekalert, The Journal of Pediatrics et Santé Canada