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Les enfants seraient plus enclins à apporter leur aide lorsqu’ils se perçoivent comme des assistants plutôt que s’ils ont juste l’impression d’aider.
12 mai 2014 | Les parents auraient avantage à choisir les bons mots lorsque vient le temps de demander de l’aide à leur enfant, conclut une étude américaine.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont séparé en 2 groupes 149 enfants âgés de 3 à 6 ans. Dans un groupe, l’expérimentateur a présenté le fait d’aider quelqu’un en utilisant des mots comme « être un assistant ». Dans l’autre, il a tout simplement employé le verbe « aider ».
Dans les 2 groupes, des jouets ont ensuite été mis à la disposition des enfants pour qu’ils s’amusent. Puis, à 4 reprises, les tout-petits ont eu la possibilité de choisir de cesser leurs jeux pour aider l’expérimentateur à ramasser un dégât, ouvrir un pot, ranger des jouets ou remettre des crayons dans leur étui.
Les auteurs de l’étude ont constaté que les enfants pour qui aider à la réalisation d’une tâche était associé à « être un assistant » étaient plus enclins apporter leur aide que ceux pour qui cette action était seulement associée au verbe « aider ».
Selon les chercheurs, les enfants se percevraient plus positivement lorsque le nom commun « assistant » est utilisé plutôt que le verbe d’action « aider ». Cette perception positive pourrait, par la suite, les encourager à aider encore davantage, en plus de favoriser le développement de leurs habiletés sociales.
Les auteurs de l’étude recommandent donc aux parents d’utiliser des noms communs plutôt que des verbes d’action lorsqu’ils demandent de l’aide à leur enfant.
Sources : Eurekalert et Child Development