Allaitement et antidépresseurs: plus de bienfaits que de risques

Allaitement et antidépresseurs: plus de bienfaits que de risques
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Les bénéfices de l’allaitement pour le bébé dépasseraient les risques associés aux antidépresseurs, soutiennent les chercheurs.
Agence Science-Presse

22 avril 2014 | Les mères dépressives qui prennent des antidépresseurs après la naissance de leur bébé allaiteraient plus longtemps que celles qui décident d’arrêter leur médication, révèle une étude australienne.

Selon les chercheurs, les mères atteintes de dépression se croient souvent obligées de choisir entre la poursuite de leur traitement ou l’allaitement de leur bébé. Les résultats de cette nouvelle étude démontrent en effet que 67 % des femmes prenant des antidépresseurs avant la conception de leur bébé cesseraient leur traitement pendant la grossesse ou l’allaitement.

La quantité d’antidépresseurs se retrouvant dans le lait maternel serait pourtant très faible, avancent les chercheurs. Les bénéfices de l’allaitement pour le nourrisson dépasseraient donc les risques associés à ces médicaments. De plus, lorsque l’allaitement se déroule bien, la mère serait en partie protégée contre la dépression post-partum.

Les femmes dépressives souhaitant allaiter devraient donc être encouragées par leurs proches et par les professionnels de la santé à continuer leur médication tout en allaitant, concluent les auteurs de l’étude.

L’étude a été réalisée auprès de 368 femmes danoises qui prenaient des antidépresseurs avant leur grossesse.


Source : Université d’Adelaïde

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