Des grands-parents impliqués dans la garde de leurs petits-enfants

Des grands-parents impliqués dans la garde de leurs petits-enfants
Des grands-parents impliqués dans la garde de leurs petits-enfants

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L’accessibilité aux services de garde influencerait l’implication des grands-parents auprès de leurs petits-enfants.
Agence Science-Presse

7 avril 2014 | Selon une récente étude, 11 % des grands-parents en Europe gardent leurs petits-enfants tous les jours. Et selon les pays, ils sont de 40 % à 60 % à s’en occuper occasionnellement.

L’accessibilité aux services de garde influencerait l’implication des grands-parents, soulignent les auteurs de l’étude. En effet, dans les pays où ils sont plus nombreux à prendre soin quotidiennement des petits (par ex. : 20 % en Italie contre 2 % aux Pays-Bas), il y aurait moins de services de garde. Les prestations familiales y seraient également moins généreuses et les mères auraient des horaires de travail plus exigeants. De plus, dans ces pays, on attend davantage des grands-parents qu’ils participent à la garde des enfants afin de faciliter la conciliation travail-famille.

Certaines jeunes grands-mères se retrouvent toutefois tiraillées entre leur désir de continuer à travailler et celui d’être présentes pour leurs petits-enfants. L’étude révèle d’ailleurs que les femmes sont 1,5 fois plus nombreuses à garder leurs petits-enfants à temps plein que les hommes. De plus, les grands-parents qui s’investissent auprès de leurs petits-enfants sont plus jeunes, mariés et jouissent d’une meilleure santé. Ils ont aussi un niveau d’éducation plus élevé et sont plus souvent à la retraite.

Cette étude a été réalisée à partir des données de deux enquêtes longitudinales sur le vieillissement, l’une en Europe et l’autre en Angleterre. Les chercheurs se sont penchés sur la « grand-parentalité » dans 12 pays d’Europe.

Selon une autre étude publiée en 2012, les personnes âgées en Europe passeraient plus de temps avec leurs petits-enfants et les grands-pères s’impliqueraient davantage qu’auparavant.


Sources : Le Monde et Université Paris-Dauphine

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