Morsures de chat: à ne pas prendre à la légère

Morsures de chat: à ne pas prendre à la légère
Morsures de chat: à ne pas prendre à la légère

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Les morsures de chat s’infecteraient souvent, car les dents pointues de l’animal injecteraient des bactéries nuisibles pour l’humain en profondeur dans les tissus.

Agence Science-Presse

20 février 2014 | Les morsures de chat ne sont pas toujours inoffensives. Des chercheurs américains ont constaté avec surprise que sur 193 patients s’étant présenté à l’urgence d’un hôpital pour une morsure de chat, le tiers avait été hospitalisé.

De plus, les deux tiers des patients hospitalisés ont dû passer au bloc opératoire afin de bien nettoyer la blessure. Ces complications s’expliqueraient par le fait que la salive des chats contiendrait plusieurs bactéries problématiques pour l’humain. Les morsures de chat s’infecteraient d’ailleurs souvent, car les dents pointues de l’animal injecteraient ces bactéries profondément dans les tissus mous, à des endroits difficiles à nettoyer et à désinfecter.

Il est donc important de surveiller les plaies causées par une morsure de chat, car celle-ci pourrait occasionner des abcès, des blessures aux tendons et aux nerfs et des problèmes aux articulations.

Que votre enfant soit mordu par un chat ou un autre animal, certaines précautions permettront d’éviter des complications :

  • laver la plaie à grande eau avec du savon;
  • laisser saigner la blessure pour éliminer la salive de l’animal;
  • appliquer un onguent antibiotique (ex. : Polysporin®), puis un pansement propre et sec;
  • s’assurer que votre enfant est bien vacciné contre le tétanos.

Il est préférable de consulter un médecin si :

  • vous remarquez des signes d’infection (gonflement, rougeur ou douleur). Une telle situation nécessite des soins particuliers, dont la prise d’antibiotiques;
  • la blessure est dans une zone sensible, comme une articulation;
  • la plaie est profonde;
  • il s’agit d’un animal sauvage ou non vacciné contre la rage. Dans ce cas, il est aussi préférable d’appliquer sur la plaie un désinfectant à base d’alcool ou d’iode pour tuer le plus possible le virus de la rage.


Sources : Le Figaro, Mayo Clinic, The Journal of Hand Surgery et Une pilule, une petite granule

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