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Un parent sur trois s’inquièterait des effets de la vaccination, tandis qu’un parent sur dix irait jusqu’à refuser ou retarder la vaccination de son enfant par crainte de l’autisme.
(Agence Science-Presse) | Un parent sur trois s’inquièterait des effets de la vaccination, tandis qu’un parent sur dix irait jusqu’à refuser ou retarder la vaccination de son enfant par crainte de l’autisme.
Une récente étude révèle toutefois que le risque d’autisme ne s’accroîtrait pas malgré l’augmentation du nombre de vaccins administrés durant la petite enfance.
Les chercheurs des Centres américains de la prévention et de contrôle des maladies ont examiné l’exposition cumulée des antigènes reçus durant les deux premières années de vaccination. Ils ont constaté la même exposition chez 256 enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) et 752 enfants sans TSA. De plus, ils n’ont pu établir aucun lien entre les différents troubles autistiques et le nombre d’antigènes reçus.
L’administration de nombreux vaccins durant les deux premières années de vie alimente souvent l’inquiétude des parents et nourrit certains mythes autour de la vaccination, pourtant les enfants seraient exposés à moins d’antigènes par la vaccination qu’avant son implantation (315 antigènes lors de vaccinations contre plusieurs milliers auparavant), rassurent les chercheurs.
Source : Elsevier Health Sciences et CDC
19 avril 2013