Les tout-petits seraient moins portés à aider les chialeurs

Les tout-petits seraient moins portés à aider les chialeurs
Les tout-petits seraient moins portés à aider les chialeurs

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Dès 3 ans, les enfants seraient capables de distinguer entre quelqu’un qui se plaint pour rien et quelqu’un qui a de bonnes raisons de le faire.

27 août 2012 – Dès l’âge de 3 ans, les enfants seraient capables de distinguer entre quelqu’un qui se plaint pour rien et quelqu’un qui a de bonnes raisons de le faire, conclut une petite étude allemande.

La recherche portait sur un petit échantillon : 48 enfants âgés de 36 à 39 mois. Mais c’est la première fois, selon l’auteur principal, Robert Hepach, qu’on a des observations assez solides pour avancer que les enfants de cet âge sont capables « d’évaluer » si la détresse d’une personne est justifiée ou non. Et leur réaction va dans les deux sens : ils peuvent être ennuyés, mais ils peuvent aussi être portés à aider cette personne, si sa plainte leur semble justifiée.

Par exemple, un enfant a reçu deux ballons à l’hélium et l’adulte, un seul. L’adulte perd son ballon et s’en montre attristé : l’enfant lui donne l’un des siens.

Les chercheurs ont remarqué que les enfants semblaient vraiment réfléchir au contexte, étant plus prompts à aider l’adulte victime d’une injustice (si un autre adulte lui a subtilisé un jouet, par exemple).

Ce type de réaction n’étonnerait pas de la part d’enfants âgés de quelques années de plus. C’est pourquoi les psychologues essaient de remonter dans le temps afin de déterminer à partir de quel stade du développement les enfants commencent à s’interroger sur les états d’âme des autres.

 

Pascal Lapointe – Agence Science-Presse

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