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La prématernelle aiderait les enfants issus de familles défavorisées à mieux se préparer à l’école et à mieux y performer.
2 mars 2012 - La prématernelle aiderait les enfants issus de familles défavorisées, de minorités ethniques ou éprouvant une relation plus difficile avec leurs parents à mieux se préparer à l’école et à mieux y performer, soutient une étude américaine.
Un milieu familial stimulant accélère les apprentissages de l’enfant. Si cet environnement ne s’avère pas suffisamment motivant, l’enfant tirera plusieurs bénéfices de sa fréquentation à la prématernelle, expliquent les auteurs de cette étude.
« Les enfants provenant d’un milieu défavorisé qui sont allés à la prématernelle réussissent deux fois mieux en mathématiques et trois fois mieux en lecture à l’école que ceux du même milieu qui n’y sont pas allés », précise le chercheur principal et psychologue, Elliot Tucker-Drop. Les enfants issus de milieux favorisés n’en tireraient que peu ou pas d’avantages.
Ce chercheur, qui soutient l’hypothèse voulant que l’environnement influence le développement des « gènes de l’intelligence », estime qu’il est nécessaire de faire la promotion de la prématernelle auprès des familles défavorisées, où le taux d’inscription est très faible.
Il recommande d’ailleurs aux parents de privilégier les prématernelles, garderies ou centres de la petite enfance dont les objectifs d’apprentissage sont mis de l’avant. Une étape importante, selon lui, pour réduire les inégalités académiques entre les enfants.
Au Québec, les prématernelles publiques, aussi appelées « maternelles 4 ans », sont réservées aux enfants issus des quartiers défavorisés et aux enfants handicapés.
Isabelle Burgun – Agence Science-Presse
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