Bien grandir: la vedette aux parents pour le bien-être des enfants

Bien grandir: la vedette aux parents pour le bien-être des enfants
Bien grandir: la vedette aux parents pour le bien-être des enfants

Cette nouvelle fait partie de nos archives. Il se peut que son contenu ne soit pas à jour.


7 octobre 2009 – Revaloriser le rôle central que jouent les parents dans le développement de leur enfant, c’est le but que s’est donné la campagne Bien grandir qui vient d’être lancée à l’échelle du Québec.

La campagne de publicité sociétale, une initiative de la Fondation Lucie et André Chagnon1, est déployée à la télé, à la radio, sur Internet (www.biengrandir.com), de même que dans les quotidiens et les magazines.

Valoriser le rôle parental

« Saviez-vous que moins de 1 parent sur 2, au Québec, sait que c’est entre 0 et 3 ans que le cerveau de l’enfant apprend et se développe le plus? », a demandé Michel Boivin, l’un des vice-présidents de la Fondation Lucie et André Chagnon.

« Près de 7 parents sur 10 (68 %) ne sentent pas que la société valorise leur rôle parental, a-t-il déploré. Nous voulons donc créer un climat favorable à toutes les interventions auprès de nos tout-petits. »

Aussi la campagne vise-t-elle à rappeler aux parents - et plus particulièrement ceux vivant des difficultés socio-économiques - qu’ils ont les habiletés nécessaires pour stimuler leur enfant et qu’ils sont les mieux placés pour favoriser son développement et sa réussite scolaire, avant même qu’il n’entre à l’école.

« Au moment où le Québec se préoccupe des statistiques alarmantes du décrochage scolaire, il faut rappeler qu’il est reconnu qu’une intervention précoce peut s’avérer déterminante sur l’intérêt et la capacité que l’enfant développera à l’égard de l’école », a souligné le psychoéducateur et orthopédagogue Germain Duclos.

Une approche appuyée scientifiquement

Le message central de la campagne est appuyé sur des faits scientifiquement reconnus, afin qu’ils soient crédibles et que leur portée dépasse les clichés.

« Le cerveau d’un bébé triple de volume entre 0 et 3 ans! C’est au cours de cette période que le potentiel d’apprentissage est le plus grand puisqu’à cet âge, le cerveau est 2 fois plus actif que celui d’un adulte : l’enfant apprend à apprendre, à ce stade », a expliqué Julie Brousseau, spécialiste de la petite enfance à la Fondation.

Celle-ci met toutefois en garde les parents qui voudraient trop en faire : « Préparer son enfant pour l’école, ça ne veut pas dire qu’il doit savoir lire et écrire à 3 ans, mais plutôt qu’il soit capable d’écouter, d’attendre, de communiquer ses émotions, bref lui prodiguer des apprentissages sociaux et cognitifs. »

En somme, l’essentiel consiste à être attentif à son enfant, à le stimuler et à lui donner toute l’affection dont il a besoin.

« Un message très puissant »

Le pédiatre social Gilles Julien a salué l’initiative de la Fondation Lucie et André Chagnon lors du lancement de la campagne.

« Le message véhiculé est très puissant puisqu’il vise à créer une cohésion et une constance autour des enfants, ce qui est essentiel pour leur développement », a indiqué le Dr Julien.

Pour le président et chef de la direction de la Fondation, André Chagnon, la campagne vise à rapprocher les familles en leur sein. « Notre cible est la réussite éducative des jeunes afin qu’ils deviennent des parents autonomes et accomplis et, en ciblant le grand public, la Fondation souhaite favoriser la synergie entre les communautés et les familles afin d’atteindre cet objectif social. »

Dotée d’un budget de 2 millions $, la campagne Bien grandir se déroulera au moins jusqu’en décembre 2010.

 

Martin LaSalle – Naître et grandir.net

 

1. Pour en savoir plus sur la Fondation Lucie et André Chagnon : www.fondationchagnon.org. Naître et grandir.net est une filiale à 100 % de la Fondation Lucie et André Chagnon.

Partager