Une semaine sans enfants!

Une semaine sans enfants!

La dernière fois que nous sommes partis une semaine sans enfants, mon amoureux et moi, c’était il y a 9 ans! Et pour cause, nous n’en avions pas. Enfin, moi j’avais une fille, mais issue d’une autre union. Évidemment, après la naissance de nos petits, il nous est arrivé de partir 2 jours à l’occasion, histoire de ne pas oublier que nous étions aussi un couple et pas seulement une famille, mais de là à disparaître de la vue de nos petits une semaine entière... Jamais.
Pas toujours facile de lâcher prise...

Jour 1 (l’aéroport) : Je panique (dans ma tête) en pensant avoir perdu ma fille en sortant des toilettes. Ça a duré une seconde et demie, mais c’était assez intense, merci.

Jour 2 (l’hôtel) : Comme tous les matins de ma vie de maman, j’ouvre les yeux vers 5 h 45 du matin, avec l’idée de faire des crêpes pour mes petits. Mon homme roupille à mes côtés... comme tous les matins de sa vie (ou presque) depuis qu’il est papa! Quand je réalise qu’il n’y a pas un enfant, ni une cuisine à la ronde, je referme les yeux de bonheur. À moi, la grasse matinée! Je me tourne et me retourne. En vain. Impossible de me rendormir. Je me lève. La chambre est bien rangée. Nos affaires sont bien pliées dans la valise. Rien à ramasser. Sur le sol, pas de jouet, ni de souliers qui traînent. C’est limite angoissant!

Jour 3 (le restaurant) : Habituée de finir les assiettes de mes enfants, je commande un plat léger et je sors du restaurant... affamée! 

Jour 4 (le marché) : J’achète des fruits pour la route. Beaucoup de fruits. Beaucoup, beaucoup trop de fruits. J’ai tout multiplié par 5. Par habitude. Faute de frigo, la moitié a pourri après 2 jours.

Jour 5 (le zoo marin) : Je vérifie la facture deux fois. La caissière a dû se tromper. Mon homme me rappelle gentiment que nous ne sommes que 2. 

Jour 6 (l’hôtel) : J’ouvre les yeux à 9 h 30 en pensant au bon petit-déjeuner que je vais engloutir au resto tout à l’heure. Je fais des bulles avec ma bouche en regardant le plafond. À part le mot vacances, il n’y a absolument rien qui clignote dans ma tête!

Jour 7 (aéroport) : Lui, d’un air tendre : « Je suis content de rentrer et de revoir les enfants. » Et moi de lui répondre avec une voix de robot : « Moi, vouloir vacances plus longues, mais pas dans 9 ans. Compris?! »

 

11 août 2012

Naître et grandir

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