Se mettre en mode vacances malgré la pluie

Se mettre en mode vacances malgré la pluie
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
Il pleut. Encore. Les enfants auraient bien besoin de dépenser leur énergie à l’extérieur. Arrivez-vous malgré tout à décrocher en famille?

Il pleut. Encore. Les enfants se chamaillent pour des riens. Ils auraient bien besoin de dépenser leur énergie à l’extérieur : courir, sauter, crier un peu.

Je regarde par la fenêtre et constate que la pluie perd en intensité.

- Mettez vos imperméables, on s’en va sauter dans les flaques d’eau.

Mon aînée me regarde de travers. Elle semble se dire : « Est-ce bien ma mère qui vient de parler? » Simone et Blanche, quant à elles, sont déjà dans l’entrée à enfiler leurs bottes de pluie. En les voyant, Léonard comprend ce qui se passe.

- Dehors? Dehors! (C’est un de ses mots préférés.)

Quinze minutes plus tard, nous faisons rire tous les automobilistes qui circulent sur notre rue et les enfants sont mouillés jusqu’à la taille.

On restera finalement plus d’une heure à l’extérieur, à s’amuser comme des fous. Je ne me souviens pas la dernière fois que j’ai vu TOUS mes enfants aussi heureux, EN MÊME TEMPS. Je n’ai pas pu m’empêcher de les prendre en photo et de les filmer, en train de sauter à pieds joints dans les flaques d’eau. Du pur bonheur!

Décrocher de la routine

Je vous avoue que j’ai beaucoup de difficulté à me mettre « en mode vacances ». J’ai un peu honte de l’admettre, mais j’hésite souvent à succomber à des idées simples et frivoles qui font pourtant tellement plaisir à mes enfants. Parce que je pense au lavage que ça va m’occasionner. Parce que changer la routine de mes amours provoque souvent des crises. Parce que ranger va être long et que les enfants vont se plaindre de la tâche, me faisant oublier tout le bonheur des minutes précédentes.

Les enfants ont plus de talent que moi en ce sens. Ce sont eux qui m’aident à décrocher un peu. Mais, 2 semaines après la fin des classes, Simone demande encore chaque matin quel jour nous sommes et ce qu’on serait en train de faire à pareille heure un jour d’école. Elle cherche ses repères habituels. Quant aux plus jeunes, ils ont cruellement besoin de leur routine, surtout pour les repas et les siestes. Les nombreuses festivités estivales occasionnent parfois des changements d’horaire et leur humeur s’en ressent beaucoup.

Avec un peu de chance, on sera tous en mode vacances un peu avant l’arrivée de septembre. ;-)

 

13 juillet 2017

Naître et grandir

Photo : Josée Bournival

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