Recherche soulagement pour poussée dentaire

Recherche soulagement pour poussée dentaire
Par Josée Bournival, Auteure, animatrice et blogueuse
Depuis une semaine, je ne reconnais pas mon fils. Mon bébé-sourire chigne à longueur de journée.

Depuis une semaine, je ne reconnais pas mon fils. Mon gourmand insatiable mange du bout des lèvres. Mon bébé-sourire chigne à longueur de journée. Les siestes dans la bassinette sont impossibles, car monsieur Boubou réclame les bras de papa ou de maman en permanence, même pour dormir.

J’ai d’abord remarqué son nez qui coulait. « Encore un rhume », ai-je pensé! On y est abonné depuis le mois de septembre dernier. Ensuite, j’ai accusé le vaccin reçu pour ses 6 mois. Perte d’appétit et irritabilité sont au nombre des effets secondaires possibles. Puis hier, aucun doute possible sur la cause du problème : les deux premières incisives de Léonard pointent à travers sa gencive inférieure.

Les nuits sont hachurées; l’allaitement, périlleux; et les couches, odorantes. Bébé a le sommeil perturbé et demande sa dose de réconfort. Lorsque je l’allaite, il souhaite se soulager et mord allègrement sa maman. La percée dentaire s’accompagne aussi, dans son cas, de diarrhées monumentales!

Puisque les dents de lait sont au nombre de 20, il nous en reste 18 à accueillir…

Je repense à la première année de vie de chacun de mes enfants. Simone a percé ses dents sans même qu’on s’en rende compte. À l’image de l’enfant qu’elle est et de son tempérament. Clémentine a accueilli la nouveauté à grands cris! Alors que Blanche a toujours fait les choses en grand : 3 ou 4 dents qui perçaient en même temps. Comme Léonard, elle était mal en point.

Quand je regarde mon échantillonnage, je réalise que chaque enfant a réagi en fonction de sa personnalité. Chacun a probablement ressenti la même douleur, mais la façon de l’exprimer a différé. Si je me fie à sa réaction, Léonard sera un enfant plus douillet que ses sœurs et il trouve réconfort dans la chaleur humaine bien plus que dans les objets. Débarbouillettes d’eau glacée ou anneaux de dentition ne semblent pas le soulager autant que d’être bercé par des bras aimants et la voix douce de sa maman.

Dans le passé, j’ai essayé des produits naturels, homéopathiques, un collier de noisetier, etc. Avec plus ou moins de succès. J’ai toujours fini par offrir de l’acétaminophène à mes enfants. Moi qui préfère toujours les solutions naturelles, je me trouvais bien dépourvue devant la douleur de mes bébés.

 

2 juin 2016

Naître et grandir

Photo : Collection personnelle, Josée Bournival

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