Pas le soccer qui recommence!

Pas le soccer qui recommence!
Le fils de Jean-François Quessy voulait jouer dans une équipe de soccer. Son papa avait pourtant quelques craintes.

Lorsque j’ai inscrit mon plus vieux pour sa première saison de soccer, l’été dernier, je m’attendais à maugréer souvent. De mai à août, j’allais sacrifier plusieurs soirées, parfois même des journées complètes, pour des pratiques, des matchs ou des tournois.

Mais, mon garçon en avait envie et il était hors de question que nous lui refusions de pratiquer un sport estival. Donc, nous nous sommes lancés.

Aborder la situation différemment

Je ne suis pas quelqu’un qui aime particulièrement se retrouver dans de grands groupes. J’adore les gens, apprendre à mieux les connaître, parler avec eux, mais quand ça me tente!

J’avais des appréhensions : en plus de perdre une bonne partie des rares moments libres que j’avais et où je pouvais faire des choses que j’avais envie de faire, je croyais que j’allais devoir « entretenir des conversations à contrecœur ».

Assez rapidement, j’ai compris que la saison de soccer allait être longue et lourde si je l’abordais ainsi. Non seulement ça m’apporterait beaucoup de négatif, mais mon fils allait le ressentir.

Je n’avais pas du tout envie de ça et je n’avais pas le goût d’être ce genre de papa pour mon gars!

Une activité familiale

Nous avons donc fait du soccer une véritable activité familiale. À tous les matchs, nous étions là, en famille, pour encourager notre enfant. Son petit frère était d’ailleurs très heureux et excité lorsqu’il y avait des buts! Puis, nous en profitions souvent pour y ajouter une activité agréable : une crème glacée au retour, un arrêt à des kiosques pour choisir des fruits et des légumes frais et locaux, etc.

Dès le début, le soccer est devenu une activité extrêmement positive pour tout le monde!

Même pour les pratiques, nous nous déplacions fréquemment tous ensemble. Sinon, ma femme ou moi accompagnions notre grand garçon, ce qui nous faisait un beau moment privilégié (chaque pratique implique une heure de route et devient un moment propice aux discussions).

Nous avons découvert un sport que nous connaissions mal. Nous avons été emballés d’encourager notre enfant, de voir sa progression, sa détermination, l’esprit d’équipe qui régnait dans son équipe et la fierté des joueurs.

Et à nous, comme parents et comme famille, cette nouvelle habitude nous a apporté une rigueur : être présents, planifier l’horaire en conséquence, se déplacer même si la température laisse à désirer, etc.

Nous avons ainsi été heureux lorsqu’il nous a dit qu’il voulait s’inscrire à la saison hivernale.

Actuellement, nous sommes dans un temps mort, entre les deux saisons et, pour tout vous dire, il y a un petit vide qui s’est installé. Il nous manque quelque chose…

J’ai appris à mieux connaître de vrais bons parents, très inspirants. D’ailleurs, c’est particulièrement beau cette collégialité qui s’installe entre les parents. Un peu comme si tous les enfants de l’équipe devenaient les enfants de tout le monde et que nous en prenions tous soin!

Si vous êtes dans le même bateau que moi, je vous souhaite une superbe saison.

Amusez-vous et mangez beaucoup de crème glacée!

 

8 mai 2019

Naître et grandir

Photo : GettyImages/melissabrock1

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