Il a peut-être dit « maman » en premier, mais je sais qu’il a déjà le mot « papa » tatoué sur le cœur.
Émile aura 1 an dans quelques jours et j’avais envie de parler de toi, le papa. Je réalise depuis sa naissance comment ton dévouement, ton implication et surtout ta présence font toute une différence dans le quotidien de notre famille. Pour avoir élevé mon premier enfant pratiquement seule, c’est plein de nouveautés pour moi.
Tu as été présent à chaque instant; que ce soit à chérir le petit être en formation, pleurer celui que nous avons perdu en route, m’écrire des mots doux avant de quitter pour le travail, masser mes pieds sur le divan, préparer mon café tous les matins, t’assurer que je prenais mes collations, m’accompagner à mes rendez-vous, me dire chaque jour à quel point tu me trouves belle, me rassurer dans mes moments de doute, t’occuper des enfants pendant que je faisais la sieste, rester zen quand j’avais l’humeur aussi variable que la température (bon… ça m’arrive encore!).
Tu es là pour moi, pour nous et je sais que je peux compter sur toi à chaque instant. C’est tellement rassurant et sécurisant!
On dit souvent que les pères ont ce sentiment d’impuissance quand arrive le moment de l’accouchement. Certains ont même l’impression d’être inutiles, inefficaces, de ne pas savoir comment s’y prendre, quoi dire, quoi faire. Si vous saviez. Votre présence à nos côtés, votre main dans la nôtre, vos doigts passés dans nos cheveux, le linge pour éponger notre front, votre voix à notre oreille, vos encouragements, votre regard… Ça représente déjà tellement.
Depuis l’arrivée d’Émile, tu débordes d’une fierté non dissimulée et tu profites de chaque moment. Tu es le papa attentionné qui se lève encore parfois la nuit et me laisse dormir le matin, qui adore lui donner son biberon, son bain ou se rouler par terre en le faisant rire aux éclats. Tu es le papa qui l’emmène au parc, au marché, au hockey.
Tu es aussi le papa qui prend sa place et à qui j’aime laisser toute la place, sans remords, sans culpabilité, sans inquiétude, sans jalousie. Tu es l’amoureux qui n’a pas cessé une seconde d’être à l’écoute de mes besoins et même d’aller au-devant de ceux-ci. Merci… C’est merveilleux de vivre ça avec toi.
Il a peut-être dit « maman » en premier, mais je sais qu’il a déjà le mot « papa » tatoué sur le cœur.
24 novembre 2016
Photo : collection personnelle, Carole St-Denis