Charlie, c’est le chat de Mamie Marie. Louka l’aime beaucoup. Il a développé une belle relation avec le chat de sa mamie.La plupart des enfants sont fascinés par les animaux. Imiter leurs cris fait d’ailleurs partie des premières étapes du développement du langage des tout-petits. Ça fait bien rire tout le monde! Encore plus si l’imitateur exagère…
Louka, mon petit fils, adore mon chat Charlie, une grosse boule de poil jaune un peu rouquin de 7 ans. Je crois d’ailleurs que « Charlie » est le 2e ou 3e mot qu’il a prononcé quand il a commencé à parler.
Charlie est un chat pot de colle, très curieux, affectueux, à qui on lance des objets et qui les rapporte pour qu’on puisse recommencer à l’infini. Comme la plupart des chats, quand il se lasse d’une situation ou qu’il a peur, il se trouve une cachette et y reste le temps nécessaire. C’est un chat joueur, mais calme.
Aussitôt que Louka entre chez moi et qu’il ne voit pas Charlie, il part à sa recherche. Parfois, Louka parle à Charlie comme si c’était son ami et s’attend à ce qu’il joue à tout avec lui.
Il l’embarque dans son camion et le promène partout, un peu trop vite au goût de Charlie. Celui-ci finit par s’enfuir, mais sa curiosité est plus forte que sa peur. Il revient donc jouer et courir au plus grand bonheur de Louka.
Un animal de compagnie permet aux enfants de faire plusieurs apprentissages : la douceur, la vigilance, le sens des responsabilités et le respect des limites de l’animal.
Si l’enfant est calme, l’animal s’approche, vient le renifler et le regarde avec intérêt. C’est toujours intrigant, je trouve, d’observer ces quelques secondes de découverte mutuelle.
Si tout va bien, on prend la main de l’enfant, on touche doucement l’animal, prudemment, avec respect, et la plupart du temps on répète à l’enfant le mot doux, doux, doux pour lui apprendre la délicatesse, la sensibilité.
J’en suis convaincue : un animal procure du bien-être. Il devient souvent, en grandissant, un confident, un compagnon, une présence rassurante et crée de merveilleux souvenirs à raconter une fois l’enfant devenu adulte.
12 avril 2019
Photos : Marie-Josée Fournier