Notre rituel annuel pour briser le stress de la rentrée

Notre rituel annuel pour briser le stress de la rentrée

Comme plusieurs d’entre vous, je me remets peu à peu du stress de la rentrée.

Mes garçons n’ont pas encore l’âge d’aller à l’école, mais puisque ma conjointe est enseignante au primaire, lorsque la fin août s’amène, le début d’une routine à laquelle nous avions pu nous permettre de déroger pendant 2 mois revient au galop : l’alarme du matin, la garderie, les tâches ménagères qui s’accumulent un peu plus, le manque de temps pour prévoir les repas, etc.

Ce qui est fantastique chez nous, c’est qu’après avoir réussi à reprendre un peu ce rythme qui nous déboussole au départ, nous nous mettons à penser à un petit quelque chose de bien spécial. Nous avons un objectif précis en tête, un rituel annuel qui revient chaque fin de mois de septembre.

Encore une fois, dans 2 ou 3 semaines, nous quitterons le Lac-Saint-Jean l’espace d’une fin de semaine pour aller cueillir des pommes sur la Rive-Sud de Québec.

« Hein? Quoi? Juste ça? »

Non, ce n’est pas « juste ça ». En fait, cette escapade coïncide avec l’anniversaire de mon amoureuse et est devenue un incontournable pour nous. Pendant 2 jours, nous décrochons du quotidien. Nous ne pensons à rien d’autre qu’à nous, maintenant, au moment présent.

Nous apprécions.

Apprécier demande du temps et, malheureusement, nous prenons trop rarement le temps de prendre conscience de la chance que nous avons.

Non seulement ce week-end est devenu une tradition pour ma blonde et moi, mais notre grand de 3 ans l’attend aussi avec impatience et ce sera sûrement bientôt le cas du plus jeune : monter dans des échelles pour cueillir des pommes, faire un tour de tracteur, déjeuner au restaurant, prendre une crème glacée molle sur l’Île d’Orléans, visiter la petite ferme, faire un pique-nique, arrêter au marché public pour faire des provisions de légumes afin de concocter une sauce à spaghetti à notre retour, acheter des citrouilles, etc.

Alors, pour moi, la rentrée est difficile pendant quelques jours, mais rapidement, je pense à ces beaux moments que nous aurons la chance de vivre sous peu.

 

9 septembre 2014

Naître et grandir

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