Maman dit «non», mais papa dit «oui»!

Maman dit «non», mais papa dit «oui»!

Difficile, comme parents, de toujours s’entendre devant les demandes de nos enfants.

Je me souviens que lorsque j’étais encore tout jeune, si je souhaitais continuer à jouer au ballon plus tard qu’à l’habitude avec mes amis dans la rue un soir d’été, il était préférable de le demander à mon père.  En contrepartie, si j’avais envie de me lancer dans un bricolage qui risquait de mettre la cuisine sens dessus dessous, je me tournais vers ma mère qui était plus ouverte à l’idée d’encadrer mon désir de m’éclater et la gestion du risque qui venait avec.

Et aujourd’hui, je vois mes enfants qui commencent peu à peu à comprendre que ma conjointe et moi sommes deux êtres différents, même si nous tentons le plus souvent possible d’être au diapason.

Ainsi, pour les questions d’éducation, pour les règles de vie, pour les valeurs les plus importantes dans notre cellule familiale, nous sommes presque d’accord sur tout. Par contre, dans de toutes petites choses (un exemple aussi simple que de demander un verre de jus à la place d’un verre de lait à l’heure du souper), ils cernent de plus en plus qu’ils peuvent avoir davantage de succès en s’adressant à l’un plutôt qu’à l’autre.

Et c’est correct ainsi!

Certes, sur le fond et sur les grandes lignes, il vaut toujours mieux s’entendre afin d’offrir une stabilité à l’enfant et à notre famille en général. Mais avons-nous besoin d’être en parfaite symbiose sur tout? Probablement pas, même si ça peut être parfois agaçant!

De temps à autre, je dis « oui » à quelque chose alors que ma conjointe aurait plutôt penché vers un « non ». D’autres fois, c’est le contraire qui se produit. Et, comme probablement tous les parents, j’apprends à vivre avec ça!

Après tout, il faut bien laisser la latitude à l’autre de donner une réponse différente de ce qu’aurait été la nôtre. À condition, évidemment, que ce ne soit pas en confrontation avec les fondements les plus importants de notre vie de famille.

De mon côté, j’ai bien hâte de voir à qui ils s’adresseront lorsqu’ils voudront, pour une première fois, inviter une copine à dormir à la maison… J’ai surtout hâte de voir si, à ce moment-là, ma conjointe et moi serons sur la même longueur d’onde!

 

11 juin 2015

Naître et grandir

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